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AÉROPORT CLERMONT-FERRAND AUVERGNE
Aéroport International

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La mise en service de nouvelles installations ultramodernes a permis à cet aéroport
d'être en mesure de répondre à l'augmentation du trafic. Cette adaptation
était vitale pour accompagner le développement économique,
et donc de l'emploi, de la région Auvergne.

 

Comptoir d'information de l'aéroport : Tél. 04 73 62 71 00

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■ HISTOIRE

1916 : l'aéroport d'Aulnat entre dans l'histoire...

Un matin de janvier 1916 à 9 heures. M. Fraisot, ingénieur à l'usine Michelin, reçoit un coup de fil d'Édouard Michelin : "Trouvez, dans les plus brefs délais, un terrain susceptible d'être aménagé en aérodrome!". Ainsi est né Aulnat, devenu aujourd'hui l'aéroport Clermont/Auvergne. Dès 1906, les frères Michelin perçoivent l'intérêt de l'aviation en cas de conflit. En 1914, ils proposent de construire gratuitement cent cellules d'avions et d’en fabriquer ensuite deux cents autres. C'est le début de la grande aventure des Bréguet-Michelin. Parallèlement, la Manufacture met au point des techniques de bombardement auxquelles les pilotes viennent s'entraîner sur place. La recherche d'un terrain s'impose. Les vastes champs qui s'étendent autour d'Aulnat sont retenus pour installer le futur aérodrome. Au début, tout ne va pas pour le mieux. Les avions à moteur arrière soulèvent au décollage, dans ces anciennes terres à blé, d'énormes mottes qui cassent les hélices. On construit alors une piste en ciment: elle entre dans l'Histoire comme la première du genre au monde. De 1918 à 1921, les américains, conscients de la valeur de ce terrain, créent une école militaire pour la formation des pilotes et des bombardiers. A partir de 1920, avec la fondation de l'Aéro-club d'Auvergne qui devient le gestionnaire de l'aérodrome, l'aviation devient légère puis commerciale. Treize anciens pilotes constituent les premiers membres de l'Aéro-club autour de Gilbert Sardier et Louis Chartoire.

En 1937, apparaît la première aérogare, financée par le département du Puy-de-Dôme, la ville de Clermont-Ferrand, la Chambre de commerce et l'aéro-club d'Auvergne. L'aérodrome est rendu aux autorités militaires en 1939. En 1943, la Luftwaffe s'installe sur le terrain qui est bombardé et détruit à 90% par les Alliés pendant l'année 1944. Il faut attendre 1948 pour que les activités commerciales reprennent. En 1956, la Chambre de commerce prend la relève de l'aéro-club d'Auvergne pour la gestion de l'aérodrome.

En 1967, le cap des 100 000 passagers est franchi et le premier vol international quitte Aulnat pour Montréal. En 1973, l'aérogare actuelle est construite et la piste rallongée jusqu'à 3015 m.

En 1976, l'aérodrome fut équipé d'un système d'atterrissage tout temps. Il est l'un des premiers aéroports en France à obtenir un tel équipement.
L'accroissement du trafic conduit, en 1992, à rénover l'aérogare. Depuis, le nombre de passagers ne cesse d'augmenter : 260 490 en 1992, 728 026 en 1998 ! Une nouvelle progression de 10 à 15% est attendue pour les années suivantes. Trente métropoles françaises et européennes sont desservies et près de deux cent cinquante correspondances internationales et intercontinentales sont effectuées grâce à la récente création d'une plate-forme de correspondances. Prochainement, la réalisation d'une passerelle télescopique reliant directement l'aérogare aux avions permettra de recevoir simultanément dix-huit avions pour accueillir et transférer plus de mille deux cents passagers en moins de trente minutes.

L'objectif qui était d'atteindre les 700 000 passagers à l'horizon 2005, fut dépassé dès 1998, soit sept ans plus tôt que prévu. Ce rythme de croissance, le plus élevé enregistré en province, nécessitait d'adapter cet équipement qui est désormais le 11ème de France, hors aéroports de Paris, par le nombre de passagers.

Une première phase de travaux réalisée en 1998-1999, a permis l'agrandissement des parkings pour avions (+ 81 000m² de surface) et la construction de deux nouvelles bretelles de raccordement à la piste qui permettent d'optimiser le cadencement des décollages et atterrissages.

CORRESPONDANCES PLUS CONFORTABLES ET RAPIDES

L'aérogare est maintenant équipée d'un satellite de correspondance composé de trois modules reliés entre eux et avec elle par une galerie. Un plus pour les passagers. Comme les appareils (18 en même temps) peuvent stationner "au contact" avec ce nouveau bâtiment, ils n'ont plus besoin d'utiliser des bus pour faire la liaison avion /aérogare et aérogare/avion. D'où des correspondances plus confortables et rapides, ce qui sera encore plus vrai à l'avenir puisque le satellite va être doté de tapis roulants. Autres innovations : l'installation de deux passerelles télescopiques pour les embarquements et débarquements des avions d'une capacité supérieure à 100 places et d'un nouveau système de téléaffichage d'informations avec promotion de l'Auvergne.

PRÊT POUR L'AVENIR

Grâce à ces travaux, l'aéroport aborda les années 2000 avec les meilleurs atouts : il est en mesure d'accueillir deux fois plus de passagers qu'auparavant et il se place parmi les plates-formes de correspondances les plus efficaces de France.

LE PÔLE AÉRONAUTIQUE RÉGIONAL SE RENFORCE

Le développement de l'aéroport et le choix récent par Régional Airlines d'y implanter la base centrale de maintenance de ses appareils, la présence d'entreprises spécialisées comme les Ateliers Industriels de l'Aéronautique (1250 employés sur ce site), Issoire Aviation (Issoire), Péchiney (Issoire et Gerzat), Rex Composites (Issoire), Aubert et Duval (Les Ancizes), NSE (Vichy)... montrent que le pôle aéronautique régional prend de plus en plus de poids. Une Zone d'activités industrielles, dédiée aux entreprises de sous-traitance aéronautique d'une superficie de 11 hectares, connectée directement à la piste est opérationnelle depuis printemps 2001. Cette zone peut contenir jusqu'à 9 hangars pouvant héberger des A 320 et A 340.

DES NOUVELLES LIGNES VERS L'EUROPE

■ L'année 2014 a été marquée par de très bons résultats trafic puisque l'aéroport a dépassé le cap des 425 000 passagers. Le renouvellement des lignes saisonnières sur Figari et Ajaccio ainsi que l'ouverture de la nouvelle desserte sur Bastia permet de proposer un large choix de destinations au départ de Clermont. L'offre low-cost représentait quant à elle 8% du trafic en 2013 et ce ne sont pas moins de 3 destinations qui sont proposées tout l’été : Bruxelles-Charleroi, Porto et Southampton, qui permet notamment un accès à Londres en moins de 3h.

Remerciements à la CCI  Clermont-Ferrand / Issoire

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