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SAINT-RÉMY SUR DUROLLE
(Ville du département du Puy-de-Dôme)

Code Postal : 63550 - Population : 1800 h. (environ)
Altitudes moyennes : 500 m. - 947 m.
Habitants : Saint-Rémois et Saint-Rémoises
Mairie04 73 94 30 10

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Un concentré d'Auvergne...

Saint-Rémy sur Durolle, site touristique, niché à 640 m. d'altitude, bénéficie d'un climat tempéré sur les pentes des Bois Noirs. En 1650, Louis XIV y fit établir deux foires. Apparition des premières coutelleries dont le secret de fabrication daterait de l'époque de la première croisade. Tradition ancienne d'un pèlerinage à Saint Loup. Accroché à ses falaises de quartz, ce joli bourg profite également de l'un des plus beaux panoramas d' Auvergne, d'une église gothique du XVème siècle de toute beauté ainsi que d'un magnifique fontaine publique (1698) en pierre de Volvic. Le plan d'eau de St Rémy regroupe, autour de ses 12 hectares, 2 plages, piscine chauffée, pêche, base nautique, pédalos, planches à voile, canoës, escalade, boulodrome, circuits de voitures électriques, stade, minigolf, sentiers balisés de randonnée, 6 courts de tennis  (dont 2 couverts), salle de squash, parcours de santé, parc de loisirs, point accueil jeunes et centre de loisirs sans hébergement, discothèque, 3 hôtels, des meublés, un village de vacances et un camping. Parc résidentiel de la Motte (25 huttes pour 4 à 6 personnes). Le paysage pittoresque est un site boisé et verdoyant. A voir, le Belvédère du calvaire : vaste panorama, table d'orientation, mais aussi les falaises de quartz, le lac des Prades et les forêts environnantes...

Saint-Rémy-sur-Durolle adhère à la communauté de communes Thiers Communauté.

 

HISTOIRE

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Le Plan d'eau de Prades

Plusieurs haches en pierre, trouvées dans les champs avoisinants Saint-Rémy, attestent que, dès la préhistoire, des hommes vivaient dans la région. Des Celtes et des Gaulois s'installèrent par la suite, probablement au pied de la falaise de quartz dominant le bourg actuel. Durant la paix romaine un important domaine appartenant à un légionnaire de César, peut-être appelé "Martinus", fut à l'origine du hameau de Martignat. Les Romains attirés par les richesse de l'Arvernie, organisèrent bien vite la région pour la rendre prospère.
L'eau des montagnes fut captée et acheminée vers les cités de la plaine, les tronçons d'aqueduc du Puy Snidre, aujourd'hui disparus en témoignaient. Les grands sapins des bois noirs abattus étaient acheminés par des chemins aménagés suivant croupes et crêtes, jusqu'à la Dore. Un de ces chemins passait près de Voirdières, aux Trèves, à la Croix Rouge; ce dernier lieu-dit n'est d'ailleurs pas dû à la croix qui s'y dresse aujourd'hui mais n'est que le nom déformé de l'ancien carrou ou carrefour. La villa du légionnaire Martinus était implantée là pour contrôler cet important point de passage et en assurer la sécurité. Il est difficile de savoir à quelle date les premières maisons s'édifièrent sur le site de l'actuelle agglomération. Il est certain que, peu après l'installation des moines au Moutier près de Thiers, qui s'appelait alors "Tigern", un oratoire fut créé peu près à l'emplacement actuel de l'église. Autour de cet oratoire des maisons s'édifièrent. Deux routes s'y croisaient : l'une venant du nord allait vers la Doralla (l'actuelle Durolle), l'autre venait de l'est et se dirigeait vers la Dore.

Au début de l'ère féodale, un certain Boldier, venant de la région de Chignat dans la plaine de la Limagne, s'installa un peu au nord-est de la propriété de Martignat. Il fut le fondateur de la famille des Boulier du Chariol devenue par la suite De Bouillé. Probablement bénéficiaire de terres qui lui furent données par les seigneurs de Thiers au retour d'une croisade, il bâtit un donjon qui devint au cours des siècles suivants, un ouvrage important relié par des souterrains aux postes avancés de Mouchardias (le mouchard) et du Chalard. La famille des Boulier du Chariol fit prospérer et grandir le hameau entourant le vieil oratoire (nommé Sanctus Remigius en 1107). L'un de ces seigneurs, s'intéressant à la coutellerie nouvellement implantée dans la région de Thiers, autorisa l'un des premiers émouleurs à installer son rouet au déversoir de l'étang. Cette charte est l'un des plus anciens documents parlant de la coutellerie thiernoise. Pierre Bouillé du Chariol fit construire l'église actuelle au XVème siècle (chœur et nef) ainsi qu'en témoignent les blasons de ce seigneur et de son épouse (Catherine de la Roue) sculptés à la clef de voûte et sur un chapiteau du chœur.

Les De Bouillé, bien que demeurant toujours à leur château du Chariol, eurent leur hôtel en ville de Thiers : l'ancien hôtel du Chariol dit château ou maison du Piroux. Une partie de leurs descendants s'installèrent dans la plaine à Issoire puis Brioude (François Claude de Bouillé). Le fief, en 1565, passa, par un mariage, à la famille de La Guesle. Le château ne fut plus guère habité. Les guerres de religion amenèrent à son abandon et sa destruction quasi totale.
Mais le bourg prospérait ; si de nombreuses prairies et chènevière témoignaient d'une activité essentiellement agricole, l'artisanat local était florissant. En 1615 on y comptait 59 maîtres-couteliers. C'est cette activité artisanale qui permit à une population nombreuse de subsister malgré la pauvreté des sols et qui donna à la région une importance telle que Louis XIV de France y créa deux foires en 1650.
Un plan de cette époque, retrouvé dans les années cinquante, montre une bourgade bien organisée. On y reconnaît fort bien la place actuelle, l'église que le cimetière entourait à l'époque, le chemin de la Pierre, celui des Goyons, celui des Tirades, celui de Faydit, celui des Brugneaux, celui des Bruyères.

L'actuelle rue de la Paix était reliée à la cité Saint-Loup par un autre chemin qui fut longtemps appelé chemin des Fougères. Un petit oratoire occupait la place de l'actuelle mairie ; une chapelle dite du Soldat se dressait sur le chemin de la Croix Rouge près du calvaire. Saint-Rémy et tout le fief du Chariol firent partie au XVIIème siècle des terres du duc de Lauzun, donnés en preuve d'amour par Mlle de Montpensier, comme en font foi ses armoiries de colonel-général des dragons qui ornent la tribune de l'église (1690).
Puis le Chariol par un autre mariage, passait à la famille de Cosnac, dont les représentants ne semblent s'y être intéressés que pour y lever des impôts. En 1789, comme dans toutes les paroisses, les Saint-Rémois se réunissent pour établir leur cahier de doléances ; deux d'entre eux partirent à Riom pour élire les députés d'Auvergne aux États généraux. La Révolution n'a pas laissé, dans le pays trop de traces sanglantes. On sait toutefois que le père Janvier, curé de l'époque, refusa le serment ; pour échapper à la police thermidorienne il a dû se cacher dans le village de Muzard, puis regagner le Forez et fut martyrisé. Il fut remplacé par un prêtre assermenté.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom de Montoncel. Bien qu'affaibli par la circonscription napoléonienne, le pays se développa au cours du XIXème siècle. La route des diligences de Lyon passait tout près : à la Tirade, à la croix des Goyons, à Bel-Air. La commune très importante longeait la Durolle, allait jusqu'au Montoncel, comprenant Palladuc, le Montel, le Chambon, Chantelauze, la Roullière, la Monnerie. En 1880, on dénombra 1 700 ouvriers travaillant dans des ateliers d'importance diverse, beaucoup étant artisanaux. L'industrie était prospère. La fin du siècle vit apparaître les premières usines mues par des machines à vapeur et la ligne de chemin de fer de Saint-Étienne traversant le sud de la commune. Une nouvelle route était tracée, l'actuelle D 2089, que Napoléon III fit améliorer à l'occasion de son voyage en Auvergne.

C'est en 1893 que le nom de Saint-Rémy fut individualisé en Saint Rémy sur Durolle. La construction du barrage de Sauviat en 1903 permit l'électrification rapide de la région. Au début du XXème siècle, Palladuc (en 1908) puis La Monnerie-le-Montel (en 1932) se séparèrent de Saint-Rémy pour devenir communes à leur tour.
Ayant traversé les orages de 1789, 1914, et 1939, le pays s'adapta à la vie et à la société moderne. Si la fabrication de la coutellerie fermante a diminué, d'autres industries ont pris la relève : mécanique, platerie, couverts, plastique... Comme en beaucoup de lieux, l'agriculture s'est modernisée, les tracteurs ont équipé les fermes, même si, par la suite les foires ont vu de moins en moins d'animaux jusqu'à leur disparition. Un acteur de cette révolution silencieuse (agricole), Michel Debatisse, est l'artisan de la construction de la sortie d'autoroute Thiers-Est (inauguré en octobre 1978). Cette sortie a permis le désenclavement de la région et la création d'une zone accueillant des entreprises modernisant ces activités séculaires.
Aujourd'hui, à ses activités traditionnelles, la cité Saint-Rémoise peut s'enorgueillir d'y avoir ajouté la vocation touristique ; depuis des décennies la réputation de son centre de vacances et de son plan d'eau sont le moteur du tourisme local...

RESSOURCES

• Pâturages. Bovins, volailles,
• Coutelleries; industrie du plastique,
• Exploitation forestière; scierie, plastiques,
• Gastronomie...

VIE LOCALE

• Station touristique et climatique,
• Pêche, chasse,
• Promenades pédestres et équestres, sociétés sportives et équipements,
• Camps multi activités pour enfants et adolescents. Camping caravaning; village de vacances,
• Ferme auberge...

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Plan d'eau de Prades

Mais aussi...

• La ville de Thiers (à 8km.)

09.03.2022

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