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COURNON D'AUVERGNE
Ville du département du Puy-de-Dôme

Code Postal : 63800 - Population : 21000 h. (environ)
Altitudes moyennes : 314 m. - 542 m
Habitants : les Cournonnais et les Cournonnaises
Mairie04 73 69 90 00

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Cournon d'Auvergne est une commune du Puy-de-Dôme d'environ 21.000 habitants. La ville est contiguë de Clermont-Ferrand et fait partie de de la communauté d'agglomération de Clermont Communauté. Elle est la seconde ville du Puy-de-Dôme. La ville est aussi une des principales zones industrielles de l’agglomération clermontoise. Actuellement, plus de 250 sociétés (3000 emplois environ) y sont installées profitant de la proximité du carrefour autoroutier ainsi que de l’aéroport international d’Aulnat. 150 hectares seront bientôt ouverts aux entreprises sur le Parc d’activités de la plaine de la Sarliève.

Son centre-ville est clairement marqué par son passé vigneron. Très en pente, il a été fortifié au XIIIème siècle, quelques vestiges en ont été conservés (porte de la ville avec une tour carrée). Une église romane (Église saint martin) est aussi visible. Témoignages historiques et architecturaux de la vie quotidienne, l’église Saint-Martin et l’habitat du vieux Bourg permettent aux amateurs de vieilles pierres de se replonger dans le passé de la ville.

 

 

HISTOIRE

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Le plan d'eau de Cournon

Les premières concentrations villageoises de Cournon dateraient des Xème et XIème siècles, grande période d’insécurité (chute du pouvoir royal, rivalités entre seigneurs), autour de l’abbaye Saint-Hilaire et Saint-Martin. Dès la fin du XIIèmesiècle, Cournon est partagée entre 2 seigneurs : un seigneur évêque (l’évêque de Clermont) et un seigneur laïc. A la suite d’une augmentation de la population, ces deux "villages" (le premier, situé autour de l’église Saint-Martin et de son cimetière, et le second autour de l’église Saint-Hilaire et de la forteresse laïque) se rejoignent. Ce nouveau village compte alors deux églises, deux paroisses et deux justices, propriétés du seigneur évêque et du seigneur laïc.

La fin du Moyen-âge et la Renaissance

Le XIVème siècle fut marqué à Cournon par plusieurs calamités. D’abord, la Guerre de Cent Ans s’abattit en Auvergne et Cournon n’échappa pas aux différentes occupations anglaises. Ce furent ensuite les famines et les épidémies de peste qui appauvrirent le village. C’est durant cette période bouleversée que les habitants adressèrent au Roi Charles VII une demande d’autorisation pour construire des murs et portes pour leur protection (il n’en reste aujourd’hui aucune trace). Les paysans furent autorisés à élever des fortifications et acquirent le droit d’être armés (jusque-là privilège des seigneurs). Au XVIèmesiècle, Cournon fut de nouveau affaiblie suite aux affrontements entre ligueurs (protestants) et royalistes (catholiques). Le Roi fit remise aux habitants de Cournon de trois années d’impôts.

L’Ancien régime (XVIème et XVIIème siècles)

Plusieurs seigneurs se succèdent à Cournon : Michel Saulnier, Jean Ternier, Octavio de Strada. C’est également à cette période que l’épiscopat fut favorable à un enseignement populaire (apprentissage du catéchisme et éducation des jeunes gens) donné par un maître ou une maîtresse.

L’époque contemporaine

L’amélioration des rendements agricoles et l’augmentation de la main-d’œuvre favorisèrent l’expansion économique. A Cournon, on vendait du vin et de l’huile, et la production de blé était telle que toute la population pouvait être nourrie. La batellerie se développa et permit le transport des marchandises jusqu’à Paris par voie d’eau (l’ouverture du Canal de Briare en 1642 intensifia l’activité). La Révolution entraîna de profonds changements. Les biens du clergé furent nationalisés et revendus. A Cournon, les meilleures terres furent acquises par de riches bourgeois. Les seigneurs cessèrent d’exercer leur pouvoir. En 1790, les départements furent créés, avec comme circonscription de base la commune (correspondant plus ou moins aux limites des anciennes paroisses). Les deux paroisses de Cournon se fondirent en une seule commune.

Le XIXème siècle marqua l’âge d’or de la vigne à Cournon. La production céréalière fut également très importante et favorisée par l’ouverture de la Gare de Sarliève permit l’écoulement des produits agricoles (pommes de terre et betteraves sucrières).  A la fin du XIXème et au début du XXème siècles, le phylloxéra, le mildiou, puis les guerres entraînèrent la disparition presque totale du vignoble Cournonnais. Des mutations sociales s’opérèrent, les campagnes se vidèrent et les habitants partirent travailler dans les usines. Les années 20 et 30 virent l’apparition des "ouvriers-paysans" et le développement de mouvements de coopération entre les paysans (création de plusieurs coopératives : de distillation, de boulangerie, d’épicerie, de battage). Après la seconde Guerre Mondiale, l’afflue de population à Clermont fut tel que la ville commença à manquer de logements.

PATRIMOINE CIVIL

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Le château de Cournon

Le plus ancien château est mentionné à partir de la fin du XIIème siècle (château féodal). Il fut construit sur une motte se trouvant près de l’église Saint-Hilaire (aujourd’hui détruite) et entouré d’un fossé (Rue du Fossé). Il s’agissait d’un type de construction caractéristique des forteresses répandues en Occident aux Xème et XIème siècles. Ce premier château fut détruit en 1197 dans le conflit opposant l’évêque de Clermont et le Comte d’Auvergne. Il fut reconstruit en 1199 par Guillaume de Cournon mais peu à peu, tombe en ruines. Le château actuel ne fut construit qu’à la fin du XVIIème siècle, par la famille De Strada.
En 1852, il fut acheté par la Municipalité. Il accueillait l’école chrétienne des frères, puis l’école laïque des garçons. Construit comme une maison de maître, le "château moderne" emprunte à l’architecture gréco-romaine et à la Renaissance, qui connaissent un grand succès au XVIIIème siècle. L’ancien jardin, situé jadis sur ce qui est aujourd’hui la place de la mairie, fut reconstitué sur la terrasse, derrière le château.

PATRIMOINE RELIGIEUX

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L’église Saint-Martin

Elle a été édifiée entre les XIème et XIIème siècles, à l’emplacement d’un ancien monastère mérovingien puis d’une église carolingienne de l’abbaye Saint-Martin (sous le patronage de Saint-Hilaire). L’Eglise Saint-Martin est apparentée aux églises majeures de style roman auvergnat. Elle présente un certain nombre de caractères spécifiques de cette école, tels que le recours à la pierre locale, l’emploi de la voûte en berceau plein cintre, le déambulatoire à chapelles rayonnantes, le massif barlong, ou encore les bas-côtés à tribunes. Elle a connu plusieurs phases de restauration, aux XVIIIème et XIXème siècles (réédification du clocher, construction d’une chapelle au sud, modification de la façade occidentale…). Au XIXème siècle, des travaux d’aménagement des abords de l’église mirent en évidence une occupation ancienne du site. Un bas-relief gallo-romain en arkose fut trouvé (classé Monument Historique au titre d’objet en 1961), il représente un personnage couché, appuyé sur son coude gauche et tenant dans la main droite ce qui semble être une palme ou un vase à boire. Un génie ailé est situé derrière lui, ainsi qu’un marbre blanc portant l’épitaphe de Palladius (gouverneur romain). Le programme de restauration de 2003 permit de mettre en lumière des peintures murales du XIVème siècle et des putti (angelots) peints des XVIIème et XVIIIème siècles.

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La tour de l’Horloge

Cette tour était au Moyen-âge la porte de la forteresse du seigneur évêque. La rue des Forts marquait alors l’enceinte qui encerclait l’espace protégé de l’église et de son cimetière. Au XVIIIème siècle, on lui donnait déjà le nom de "Tour de l’Horloge" car c’est là que se trouvait l’horloge rythmant la vie des habitants.
Elle resta en service jusqu’en 1868 avant d’être relayée par l’horloge placée sur le clocher de l’église Saint-Martin. Sur le mur de l’entrée se trouve le support du quinquet (lampe à huile).

Le quinquet fut utilisé jusqu’en 1911, date à laquelle l’éclairage électrique fut installé à Cournon. Au XIXème siècle, lors de la loue (embauche : les patrons venaient recruter les ouvriers dont ils avaient besoin pour la journée), il était allumait avec le l’huile de noix offerte par le maire.

 

LES FONTAINES

La coutume du baptême : jusqu’au début du siècle, les étrangers venant travailler ou s’installer au pays se faisait « baptiser » pour être adoptés par la population, dans l’une des 4 fontaines que comptait alors Cournon au XIXème siècle. La fontaine du château était réservée aux "Don Juan", celle place de la Chaux et la plus ancienne étaient destinées aux nouveaux arrivés voulant imposer leur loi. Enfin, la Petite Fontaine, était réservée aux marchands ou entrepreneurs de travaux.
Cette dernière est aujourd’hui la seule fontaine encore visible à Cournon. Installée place de la Petite Fontaine en 1830, elle est réinstallée comme bac à fleurs place de la Grande Fontaine après la seconde guerre mondiale. Depuis 1865, elle est ornée d’un bac et d’un fronton décoré de l’aigle impérial et de deux têtes, offerts par l’impératrice Eugénie lors de la visite de Napoléon III à Sarliève.
Deux fontaines en pierre, situées avenue de Lempdes, ont été restaurées par la commune. Elles étaient utilisées par les paysans pour faire boire les moutons quand ils montaient dans les coteaux, ou encore pour sulfater les vignes..

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La ville de Clermont-Ferrand (5 km.)

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