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BRASSAC LES MINES

Puy-de-Dôme

Auvergne - Rhône - Alpes

Mairie04 73 54 30 88

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INFORMATIONS

Code postal 63570
Population3370 h. env.
Altitudes moyennes395 m. - 533 m.
ArrondissementIssoire
GentilésBrassacois / Brassacoises
Contact04 73 54 30 88
Typecommune urbaine
Cours d'eauL'allier à proximité
Label(s)

La commune porte le nom de Brassac les Mines depuis 1886. Auparavant, son nom était Brassac. L'actuelle dénomination a été officialisée par la réunion du conseil municipal de Brassac-les-Mines, qui s'est déroulée le 20 novembre 1886. M. le sous-préfet a invité le maire à donner suite à une demande de l'administration des Postes. Afin d'éviter des problèmes d'acheminement des objets de correspondance dus au nom de Brassac porté par plusieurs communes françaises, au point de vue de l'intérêt postal, Brassac est donc devenue Brassac-les-Mines. Brassac-les-Mines est située en limite Sud du département, la ville se trouve à proximité de l’axe autoroutier A75. Grâce au développement des infrastructures autoroutières, Brassac-les-Mines occupe ainsi une position stratégique qui lui offre l’opportunité d’attirer des entreprises, mais aussi de favoriser son économie et sa découverte touristique. La région de Brassac-les-Mines s’inscrit dans une entité caractéristique communément appelé le bassin minier qui occupe physiquement la confluence du Val d’Allier à l’Est et de son affluent l’Alagnon à l’Ouest.

Située entre les Limagnes d’Issoire au Nord et de Brioude au Sud, limitée par la plaine du Lembronais à l’Ouest, et les sols cristallins du Livradois à l’Est, la Ville de Brassac-les-Mines s’étend sur une zone de plateau dont l’altitude moyenne avoisine 450 à 500 mètres. La séparation avec les plaines sédimentaires des Limagnes se vérifie dans le paysage par la présence dans la topographie de failles et côtes qui délimitent le bassin minier. Si les collines boisées dominent le site en partie Nord, sur d’anciennes formations volcaniques, l’agglomération de Brassac-les-Mines se trouve sur le dévers Est du plateau qui surplombe le Val d’Allier. La diversité des paysages au cœur de la commune est liée à un climat tempéré et à la présence de l’eau. Ces paysages se différencient selon trois composantes qui sont le relief, la végétation et la présence de la ressource en eau.

Les bords de l’Allier sont une grande richesse faunistique et floristique. Plusieurs espèces d’oiseaux, comme le milan noir, utilisent les arbres de la rive pour construire leur nid, et chassent également dans le milieu aquatique, les prairies et les champs environnants. D’autres espèces d’oiseaux d’eau telles la gallinule, poule d’eau, ou le canard colvert, fréquentent eux aussi la rivière Allier. Pour une expérience plus complète du tourisme à Brassac les Mines, vous pourrez découvrir son environnement naturel sur les rives de l'Allier et de l'Alagnon. A ne pas manquez pas la confluence entre les deux rivières, qui offre des paysages particulièrement pittoresques.

PATRIMOINE CULTUREL

Musée de la Mine

Le Musée de la Mine, situé à Bayard, a été élevé à la gloire des générations de travailleurs qui ont œuvré avec force et courage dans les entrailles de la terre. Il a été réalisé grâce au concours des H.B.C.M, du Conseil Régional, du Conseil Général, de la Municipalité, mais aussi grâce à de nombreux donateurs locaux. Ce musée doit sa particularité et son originalité à ses galeries. Pas moins de 160 mètres de galeries reconstituées à l’identique reproduisent des scènes représentatives du travail quotidien, et retracent ainsi les conditions réelles de la vie des mineurs de fond. Le musée est installé dans le bâtiment de l’ancienne machinerie de l’exploitation. C’est là qu’était produite et transformée l’énergie nécessaire à l’exploitation du charbon. C’est aussi là que se trouvait l’importante machine qui actionnait la descente et la remonte de la cage.

 

PATRIMOINE RELIGIEUX

L'église est située en centre ville. Elle dépend de la paroisse Saint-Jacques des monts et des mines. Elle comporte deux vitraux de la manufacture basque Mauméjean. L'un représente un mineur, l'autre un parachutiste et rend hommage au lieutenant Robert de Lorenzo, soldat franco-américain blessé mortellement lors du débarquement en Normandie. Son tombeau figure au cimetière local, sa famille étant issue de la Haute-Loire proche.

PATRIMOINE CIVIL

Jusqu'en 1854, date de l'arrivée du chemin de fer à Brassac-les-Mines, l'Allier fut le seul moyen d'expédition possible. Les sapinières, immenses bateaux construits dans les ateliers de Brassaget, transportaient jusqu'à Paris le charbon, mais aussi le vin ou encore le chanvre. La navigabilité de la rivière, jusqu'à la Loire, était parfois incertaine. Le voyage se terminait parfois bien avant Paris, par naufrage : les barrages, naturels ou artificiels, compliquaient sérieusement la tâche des mariniers. Mais les marchandises trouvaient aussi parfois preneur en cours de route. Grâce au canal de Briare ouvert en 1644, les sapinières passaient de la Loire vers la Seine, et de là remontaient sur Paris avec leur cargaison. D'autres allaient vers Orléans ou Nantes, en suivant la Loire. Une fois arrivées à bon port et amarrées, et une fois les marchandises vendues, les sapinières finissaient démantelées en bois de chauffage, ou en bois de charpente. Puis, les mariniers rentraient à pied à Brassac-les-Mines, avec l'argent cousu dans la doublure de leur blouse. Une fois rentrés, ils construisent un autre bateau, le chargent de nouveau puis repartent vers Paris. Les mariniers ou leurs ouvriers qui ont gagné suffisamment d'argent s'installent à Paris comme bougnats.

Les bougnats parisiens, spécialistes auvergnats en "Vin, Bois et Charbons", trouvent ici leur origine, et c'est de là que commence la légende des Auvergnats de Paris. Saint-Nicolas est le patron des mariniers. Point nautique sur le vaste plan d'eau du Port, sa statue ornait un coin du mur de la Place Saint-Nicolas à Brassac-les-Mines. Elle disparut en 1903-1904. Certains mariniers sont devenus pêcheurs au filet lorsque le chemin de fer a fait disparaître les transports fluviaux. L'Allier a été rayée de la liste des voies navigables et flottables par décret du 27 juillet 1957.

ARTISANAT

La passementerie

Elle fut implantée à Brassac-les-Mines en 1871. Une famille de mariniers, lors de leur voyage à Paris, avaient remarqué cette technique particulière de décors. Ils organisèrent donc un atelier, et quelques ouvrières firent le voyage dans la capitale afin de s'initier à cette pratique. La technique est simple et riche de possibilités. Le dessin étant tracé sur un papier fort, il faut en épouser les lignes avec différents matériaux : ganses, lacets, biais ..., puis les coudre aux intersections. Toutes les combinaisons sont possibles et s'entrelacent selon la fantaisie du dessinateur. Installées à Brassac-les-Mines, les ouvrières à demeure des maisons passementières, réalisaient, dans les années 1920, des modèles en perle de jais pour les maisons de mode parisiennes. Mais la passementerie connut des moments difficiles après la seconde Guerre Mondiale. Les raisons furent que la mode fit appel à d'autres techniques de décoration comme le tissu imprimé ou tissé, la difficulté à trouver et former des ouvrières et enfin, la concurrence étrangère.
Les femmes étaient ainsi exploitées par des patrons de la passementerie qui leur livraient, à domicile , le travail à effectuer : franges, dentelles, gants, sur lequel elles usaient leurs doigts et leurs yeux, à la lueur de lampes à pétrole, pour de maigres salaires qui aidaient à boucler les fins de mois. Cette industrie s'éteint à peu près en même temps que la mine. Elle avait été pendant une soixantaine d'années, un bon appoint financier pour les ménages, en particulier ceux des mineurs. Sous les vitrines du Musée de la Mine, sont en exposés les motifs de la passementerie, produits par les célèbres ateliers de Brassac-les-Mines. Des machines de modèles anciens, sans doute conçues par un artisan local, servent à produire des éléments qui entrent dans la fabrication des décors.

La batellerie

Jusqu'en 1854, date de l'arrivée du chemin de fer à Brassac-les-Mines, l'Allier fut le seul moyen d'expédition possible. Les sapinières, immenses bateaux construits dans les ateliers de Brassaget, transportaient le charbon, le vin et le chanvre jusqu'à Paris. La navigabilité de la rivière, jusqu'à la Loire, était parfois incertaine. Le voyage se terminait parfois bien avant Paris, par naufrage: les barrages, naturels ou artificiels, compliquaient sérieusement la tâche des mariniers. Mais les marchandises trouvaient aussi parfois preneur en cours de route. Grâce au canal de Briare, ouvert en 1644, les sapinières passaient de la Loire vers la Seine, et de là remontaient sur Paris avec leur cargaison. D'autres allaient vers Orléans ou Nantes, en suivant la Loire. Une fois arrivées à bon port et amarrées, et une fois les marchandises vendues, les sapinières finissaient démantelées en bois de chauffage, ou en bois de charpente. Puis, les mariniers rentraient à pied à Brassac-les-Mines, avec l'argent cousu dans la doublure de leur blouse. Une fois rentrés, ils construisent un autre bateau, le chargent de nouveau puis repartent vers Paris. Les mariniers ou leurs ouvriers qui ont gagné suffisamment d'argent s'installent à Paris comme bougnats. Les bougnats parisiens, spécialistes auvergnats en Vin, Bois et Charbons, trouvèrent ainsi leur origine et c'est de là que commença la légende des Auvergnats de Paris. Certains mariniers devinrent pêcheurs au filet lorsque le chemin de fer fit disparaître les transports fluviaux. L'Allier fut été rayée de la liste des voies navigables et flottables par décret du 27 juillet 1957.

HISTOIRE

Des vestiges attestent de la présence humaine dans la région de Brassac les Mines à l'époque gallo-romaine. La région était cependant plus considérée comme un lieu de passage que comme un lieu de séjour. La voie romaine la traversant reliait Lyon à Clermont-Ferrand avant de se diriger vers le Sud-ouest. Au IXème siècle, Brassac les Mines était la propriété des Ducs d'Auvergne. Elle passa momentanément sous le contrôle de la communauté de Saint-Julien de Brioude, puis devint la propriété successive des familles Langeac, Boyer et enfin François du Croc, qui la conservèrent au-delà de la Révolution, jusqu'en 1814. Le village se développa principalement autour du château et de l'église, ancienne chapelle qui lui était dédiée. L'expansion de Brassac, bien avant l'exploitation minière, fut liée à la présence de l'Allier qui est utilisé pour exporter les productions locales. Le trafic devient de plus en plus important, et la batellerie généra une activité intense à l'origine du développement de Brassaget, en bordure d'Allier. On y trouvait des charpentiers qui fabriquaient les bateaux, cordiers, passeurs et d'autres corps de métiers participant à l'activité liée au transport par la rivière. L'ouverture de la ligne de chemin de fer provoqua le déclin, puis la disparition de la batellerie, tandis que la construction de deux ponts suspendus, l'un à Jumeaux, l'autre à Auzat, rendit caduque l'activité des passeurs.

Le chevalement du puits Bayard témoigne du passé minier de Brassac. Exploitées depuis le XVIIème siècle, les mines de charbon furent fermées définitivement en 1978. Ouvert en 1924, le puits Bayard fut le dernier à être exploité. Le charbon était transporté par bateau sur l'Allier. L'ouverture du canal de Briare, dans les années 1640, permit de relier l'Allier à la Seine et favorisa le transport jusqu'à Paris. À partir de 1855, avec l'ouverture de la ligne d'Issoire, c'est par le train que le charbon est transporté. Sur la vingtaine de chevalements présents dans le bassin minier (Auzon, Brassac, Charbonnier, Frugères les Mines), seuls ceux de Bayard et de La Combelle ont été conservés.
Le site abrite aujourd'hui un musée de la mine.

PERSONNALITÉ(s) LIÉE(s)  A LA COMMUNE

Pons de Langeac (1339-1421), seigneur de Brassac et Sénéchal d'Auvergne.
Il naquit en 1339, et porta la sobriquet de Ponchon (le petit Pons). Ce damoiseau du diocèse de Clermont en Auvergne devint un des capitaines les plus renommés du XIVème siècle : Il était de son temps, l’une des plus notables, vaillants et hardis écuyers de tout le Pays. La réputation de son père n'était non plus pas à faire puisqu'en 1351 Pons Ier fut choisi pendant un an par le Recteur Hugues de la Roche comme Lieutenant du Comtat Venaissin.
En 1370, Pons ordonna la construction du nouveau château de Brassac afin de protéger ses terres face aux incursions anglaises ou des Grandes compagnies. Il fut achevé en 1383. Entre temps, en 1381, il s'était enrôlé sous les ordres du Maréchal Louis de Sancerre.

ÉVÈNEMENTS - MANIFESTATIONS

- En juin, brocante au centre-ville (Informations04 73 54 30 88).
- Forum des associations au centre culturel (début septembre).

JUMELAGE

- Lollar (Allemagne).
- Cembra (Italie).

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Musée de la Mine

Mais aussi...

• L'église  : belle construction située en centre ville, cette église dépend de la paroisse Saint-Jacques des Monts et des Mines,
• La passementerie : elle fut implantée à Brassac-les-Mines en 1871. Une famille de mariniers, lors de leur voyage à Paris, avaient remarqué cette technique particulière de décors. Ils organisèrent donc un atelier, et quelques ouvrières firent le voyage dans la capitale afin de s'initier à cette pratique...

25.11.2022

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