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SAINT-DIDIER EN VELAY

Haute Loire - Auvergne- Rhône Alpes

ContactTéléphone04 71 61 14 07

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Un village médiéval où il fait bon vivre
...

INFORMATIONS UTILES

Code Postal4944
Mairie04 71 61 14 07
ArrondissementYssingeaux
Population3 465 h. (environ)
Altitudes moyennes 640 m.1100 m.
Typecommune rurale
GentilésDésidériens / Désidériennes
Label(s)Petite ville de demain

Situé au cœur d’une environnement préservé, Saint-Didier en Velay est un lieu privilégié pour la pratique d’activités de nature (promenade, randonnée, VTT, cueillette des champignons, pêche, etc.). Avec son riche patrimoine historique, c’est également une destination idéale pour les passionnés d’histoire et d’architecture médiévale. Saint-Didier en Velay est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne. Elle porte ce nom depuis 1925 (loi du 5 avril 19251) à la suite de la création de la commune de la Séauve-sur-Semène dont le territoire s'est détaché de celui de Saint-Didier. Avant cette date, elle portait le nom de Saint-Didier la Séauve. Déjà en 1866, le territoire de Saint-Didier avait été amputé d'une partie de ses terres lors de la création de la commune de Pont-Salomon.

HISTOIRE

La commune de Saint-Didier est mentionnée pour la première fois au XIème siècle dans le cartulaire de Chamalières sur Loire, sous l'appellation : "Parochia castri de S. Desiderio". Cette appellation souligne le lien important qui existe dès l'origine entre l'église et le château local. Les recherches archéologiques réalisées sur la commune démontrent que l'espace connaît une occupation ancienne dès les temps préhistoriques et qu'une petite occupation existe à l'époque gallo-romaine. C'est pourtant vraiment à partir des premiers temps médiévaux que ce secteur connaît un développement significatif. À l'époque médiévale, Saint-Didier était le centre d'une des principales baronnies du Velay, la plus importante dans la partie orientale de ce territoire. Au XVIème siècle, Saint-Didier était la deuxième ville du Velay au coude à coude avec celle voisine de Monistrol et bien avant la cité d'Yssingeaux. Elle dispose dans la seconde moitié du XVème siècle d'un jeu de paume, signe de l'importance de la ville. A partir de cette période et jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, la cité de Saint-Didier était réputée pour ses fromages vendus sur un marché spécifique une fois par semaine. Elle était aussi connue pour son carnaval et pour activité textile (tissage de la soie).

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors appelée Saint-Didier-la-Séauve, porté le nom de Mont-Franc. En 1865, une portion du territoire communal fut cédée pour la création de celle de Pont-Salomon, conjointement avec des contributions des communes d'Aurec-sur-Loire et de Saint-Ferréol d'Auroure et, en 1925, une autre partie du territoire communal a servi à la création de la commune de La Séauve sur Semène. La région fût occupée par un peuplement néolithique, en témoignent les deux champs de mégalithes , les trouvailles de haches en pierre polie, le site de Beaumat et les mines d’extraction. Il semblerait que les toponymes Brahmard et Champdolent concernent des événements de cette même période. Sa situation est géographiquement privilégiée :
- croisement de voies antiques, petit oppidum. Pour traverser à sec les cours d’eau, la région construisit des ponts de caractère : pont préhistorique massif du Prège et médiéval, à dos d’âne, de la Clare. Pour pouvoir ériger des mégalithes la région devait avoir à cette époque une population importante. Les vestiges impressionnants du dolmen du Mont ont le même nom qu’un dolmen à l’embouchure de la Vilaine en Morbihan ; le dolmen du crapaud.

A la Montsibière (mons superior) on peut admirer un dolmen dont l’énorme table de gneiss repose d’un côté sur le rocher aménagé et de l’autre sur un bloc de petite dimension. De part et d’autre de ce dolmen bien en symétrie existent deux autres tables de gneiss un peu plus petites posées sur le pourtour en pente du site elles-mêmes suivies d’une pointe retaillée dans le socle rocheux du site. Un menhir à la silhouette de bison, avec l’indication évidente du torse, du ventre creux, des pattes arrières et surtout la bonne indication de la hure, crinière, du museau retroussé et de la barbiche. Deux haches en pierre polie néolithiques ont été récemment trouvées sur des terres labourées proches des sites mégalithiques. La pierre Saint Martin doit être signalée, même si elle fait partie d’une commune voisine car elle confirme l’implantation mégalithique de notre région.

Lieu de culte antique, des fouilles clandestines ont fait découvrir une quantité de pièces de monnaie de différentes époques qui s’étaient pour la plupart glissées dans les interstices des rochers. Considérée comme pierre guérisseuse, on y amenait les enfants qui avaient des difficultés pour marcher pour faire le tour du monument. On remarque au sommet du bloc rocheux trois cupules : une cubique avec des trous de fixation qui était l’emplacement d’une croix et deux autres moins creuses et plus allongées qui pour la légende sont la trace du pas de Saint Martin, mais qui sont en réalité des bassins de divination. Au pied du bloc on peut encore observer un dolmen dont une partie de la couverture a été détruite, tombeau de chef.

La forêt de Brahmard tient son nom du celte Bram qui veut dire le cri, utilisé encore de nos jours dans l’occitan dans la même signification, bramo : crier. La tradition locale rapporte qu’une bataille glorieuse eut lieu dans ce bois contre des légionnaires romains, les cris de victoire qui ont dû s’entendre de très loin pour fêter la victoire donnèrent le nom au bois. Les gaulois avaient l’avantage de connaître le terrain humide et marécageux…Champ dolent : le champ de la douleur est, dans Brahmard, une clairière parsemée de petits tumulus, sépultures des gaulois tombés au champ d’honneur.
Le site de Saint Didier se trouvait au carrefour de deux voies de communication importantes : la première : la "via dou vi" : la voie du vin qui unissait la vallée du Rhône à la vallée de la Loire au niveau du Forezelle partait de Tournon, et passait ensuite par Saint-Agrève, Tence, Montfaucon. Le Mont de Saint-Didier, Saint-Didier, la Rullière, Firminy et le Forez ; la deuxième voie, la voie des Sucs : la voie des sommets, mettait en contact la ville romaine de Vienne et la ville vellave de Ruessio : Saint Paulien, elle traversait les villes d’Yssingeaux, Grazac, Sainte-Sigolène Saint-Didier Jonzieux…route, prise semble-t-il par Jules César pour rejoindre ses légions basées à Vienne dans la guerre des Gaulles. Un tronçon de cette dernière voie est tout particulièrement intéressant dans la traversée de la Génoirie au bois de la Barbe à Brahmard. Prouesse technique pour faire passer une voie dans un milieu très marécageux et instable et sécuriser le passage du ru par un rail étroit et axé au milieu de la voie et formé par des dalles prises dans le substrat rocheux.

L’implantation du site de Saint-Didier est le résultat d’un important carrefour entre quatre voies antiques et médiévales ; le lieu dit ’’le Chatelard’’ situé derrière le calvaire était sans doute un lieu fortifié (rendu repérable grâce à un petit bois de pins) une vigie d’où le regard porte jusqu’au massif du Mézenc, à la vallée de la Loire, aux monts du forez, le massif du Felletin...

L'ESPRIT MÉDIÉVAL

Il faut rendre hommage au troubadour, le baron Guilhem de Saint-Didier, prince des poètes du Languedoc au XIIème siècle. L’église dont l’ossature du XIème siècle possédait des chapiteaux originaux, représentation des péchés capitaux, est des plus originale. A noter une représentation rare du blasphémateur dans une console. Une chapelle abandonnée, au premier étage du clocher, dont le thème du vice et de la vertu est exploité d’une manière naïve et touchante, ne fut pas finie de construire au début du XIVème siècle.
Intramuros, la ville protégeait environ 26 familles nobles avec leurs hôtels particuliers. On y trouvait aussi de quoi divertir tout ce beau monde dans une maison de jeu de paume. En pleine tourmente révolutionnaire la municipalité sauva de la destruction un autel de style Pompadour et une chaire à prêcher : le 8 mars 1793 le conseil de la commune de Saint-Didier décréta que l’autel serait transféré à l’église paroissiale, considérant que celui existant tombait en ruines..

PATRIMOINE RELIGIEUX

La première église Saint-Didier fut bâtie dans le courant du Xème siècle comme l'attestent les résultats des recherches archéologiques menées sur place. La première mention de l'édifice date du début du XIème siècle. L'édifice actuel n'est cependant pas antérieur au XIIème siècle et comprend des parties du XIIème, XVème, XVIIIème et XIXème siècles. La nef date pour sa partie romane du XIIème siècle (notamment les chapiteaux historiés). La partie gothique date globalement du XIVème. Une reprise de la voûte de l'ancien chœur a été réalisée au XVIème siècle comme l'atteste la présence de quatre blasons sculptés de dames de la famille de La Fressange. Le clocher, grosse tour carrée surmontée d’une flèche du XIXème siècle, comprend au premier étage une chapelle seigneuriale du XIVème siècle. Le chevet est plus récent, l’abside datant du XIXème siècle.

PATRIMOINE CIVIL

Le centre du bourg de Saint-Didier en Velay est composé de rues pavées et de bâtiments au charme ancien, avec pierres apparentes.

FESTIVITÉS

- Deux marchés hebdomadaires sont organisés à Saint Didier en Velay.
- Un carnaval au mois de février.

PERSONNALITÉS LIÉES A LA COMMUNE

- Jean-Baptiste Bouchardon (1667-1742), né à Saint-Didier, architecte et sculpteur.
- Joseph-Marcelin Rullière, né à Saint-Didier en 1787, général sous Napoléon. Il reste sa maison natale sur la place qui porte son nom.
- La famille de la Fressange, dont la demeure subsiste à Saint-Didier, en est originaire. Elle était l'une des principales familles nobles de cette ville au XVIème siècle et disposait d'un important hôtel particulier non loin de l'église.
- Henri de Saignard de La Fressange, né en 1791 à Saint-Didier-en-Velay, officier de la garde royale sous la Restauration, conseiller général et député de la Haute-Loire de 1837 à 1848.
- La famille de Jules Verne serait originaire de cette ville. Une famille Verne est bien connue sur Saint-Didier au XVIème siècle, l'un d'entre eux fut praticien à Saint-Didier en 1578, un autre fut notaire royal en 1583.
- Claude Jean Allouez naquit le 6 juin 1622 à Saint-Didier en Velay, missionnaire jésuite d'origine française ayant exercé la majeure partie de sa vie comme missionnaire en Nouvelle-France. (Canada, et Nord Usa) . Il mourut en 1689 et fut enterré à Nile, Michigan, USA. Une petite ville porte son nom aux USA.

 

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