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MONISTROL SUR LOIRE
Ville du département de la Haute-Loire

Code Postal : 43120 - Population : 8800 h. (environ)
Altitudes moyennes :434 m. -874 m.
Habitants : les Monistroliens et les Monistroliennes
MairieTéléphone04 71 66 53 45

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Monistrol-sur-Loire est la seconde ville du Velay, en pays d'Oc, et la deuxième agglomération du département de la Haute-Loire. Située sur l'axe de Lyon à Toulouse par le Massif central, dominant la vallée de la Loire, elle appartient à la communauté de communes Les Marches du Velay. Elle a connu une forte expansion depuis les dernières décennies du XXème siècle.

HISTOIRE

Vers l'an 900, la vie et l'église de Monistrol étaient assez importantes pour que l'évêque leur confie les ossements de saint Marcellin, deuxième évêque des Vellaves. La paroisse devint Saint-Marcellin de Monistrol aux Xème et XIème siècles, à côté et à l'ouest de l'agglomération organisée autour de l'église, apparut un premier château, une tour plutôt, sur les rochers qui dominaient le confluent des ravins. Vers le milieu du XIIème siècle, une nouvelle église fut construite, une église romane dont il reste la nef et le chœur sous le clocher.

 



1270-1790

Monistrol et les évêques du Puy. A partir de cette date et jusqu'en 1790, les évêques successifs cumulèrent à Monistrol le pouvoir spirituel de l'évêque et le pouvoir temporel du seigneur (ce que rappellent les armes de la ville : le glaive et la crosse). Les évêques abandonnèrent le château vieux et construisirent plus près du bourg le château que nous connaissons et qui n'a cessé d'évoluer pendant cinq siècles. Il deviendra une résidence aimée des évêques, loin des contraintes du Puy, leur  maison de campagne . Dans la période faste qui alla de la fin de la guerre de Cent ans au début des guerres de Religion, Monistrol connut une véritable expansion, dont il reste des traces : la grosse tour du château ; des maisons de ville à escalier en vis et meneaux ; des portails gothiques, des maisons fortes aujourd'hui en ruines (Chambon, Paulin, Cazeneuve, les Hivernoux) ou embellies au XIXème siècle (Martinas, Foletier et, plus sobrement, le Flachat). Le XVIIIème siècle se signala par une ambition de modernisation : l'hôpital rebâti en 1706, le cimetière déplacé vers l'extérieur de la ville, une école de filles fondée par les sœurs de Saint-Joseph.

Surtout, en 1757-1758, une route carrossable fut construite pour la première fois entre Le Puy et Saint-Étienne. C'était le Grand Chemin (actuelle avenue de la Libération), qui, tracé en ligne droite assez loin de la ville murée, changea le visage de Monistrol, en attirant une urbanisation nouvelle.

La révolution

La Révolution fut d'abord bien accueillie à Monistrol, nobles et bourgeois confondus d'autant plus que la ville fut choisie comme chef-lieu du district (le futur arrondissement). La division apparut brutalement avec la suppression des couvents et la Constitution civile du clergé (début 1791). Les ventes révolutionnaires concernèrent de nombreux bâtiments ou biens fonciers : le château épiscopal, les trois couvents, la chapelle des Pénitents, l'ancienne maison des Antonins et de nombreux domaines ruraux. Le parc du château fut, quant à lui, loti. Le calme revint avec le Consulat. Les Ursulines et les sœurs de Saint-Joseph rouvrirent leurs écoles. Dans les bâtiments des Capucins disparus, un collège secondaire ouvrit en 1820, et fut, jusqu'à la loi de Séparation en 1905, ce petit séminaire où l'on venait de tout le Velay oriental.

1871

La population de Monistrol augmenta lentement pendant tout le XIXème siècle, jusqu'en 1906 (5.031 habitants), malgré le départ de nombreuses familles vers le bassin de Saint-Etienne. Monistrol était une ville industrielle, où dominaient la passementerie et la serrurerie.

1893

L'électricité, produite sur le Lignon tout proche, fit briller les premières ampoules et actionna les premiers métiers. La guerre de 14-18 faucha 184 hommes, et précipite un déclin démographique de 35 ans.

PATRIMOINE CIVIL ET HISTORIQUE

Les maisons de béates

Du XVIIème siècle à nos jours, les béates ont animé la vie sociale des campagnes du Velay. A Monistrol, trois maisons de béates sont encore la propriété des habitants : Le Regard, Chaponas et Paulin. Il existait des maisons de béates dans d’autres hameaux, mais ont été démolies : Nantet, Pouzols, Praisles et Tranchard. D'autres sont devenues des propriétés privées comme par exemple celle d'Ollières. La maison de la béate de Paulin domine le hameau. Elle fut rénovée en 1999-2000 par les bons soins de la municipalité, du SIATLA (Syndicat Intercommunal d’Aménagement Touristique Loire Aval), et du Conseil Général de la Haute-Loire. Elle est louée en partie à des vacanciers.

Le château des Evêques

En 1270, le seigneur de Saint-Didier le vendit à l'évêque du Puy qui devint aussi seigneur de Monistrol. Au milieu du XVème siècle, l'évêque Jean de Bourbon transforma considérablement le château en y faisant construire une grosse tour aux dimensions exceptionnelles. Au XVIIème siècle, l'évêque Armand de Béthune entreprit d'y construire de nouveaux bâtiments et un large escalier de pierres de taille. Le dernier évêque, Monseigneur de Galard, fit du jardin un parc dans le goût anglais et embellit le grand escalier par la rampe en fer forgé, chef d'œuvre de Miramand, ferronnier de Monistrol. En 1790, le château fut vendu aux enchères.

Le château de Martinas (Ne se visite pas)

Il se situe sur la route d'Aurec. L'histoire des maîtres de Martinas semble devoir remonter au début du XIVème siècle. Parmi les résidents du château de Martinas, on peut notamment citer les seigneurs Baile, les seigneurs de Clavières, la famille Néron, et André Néron-Bancel maire de Monistrol de 1931 à 1939 et de 1940 à 1944. La demeure ne manque ni d'élégance, ni de cachet, avec ses baies multiples, ses nombreuses et opulentes poivrières qui descendent jusqu'au 1er étage, et dont les cônes effilés s'élancent au-dessus des arbres du parc.

Le château du Flachat (Ne se visite pas)

Manoir antique dont on ne peut préciser exactement l'origine. Quatre familles célèbres se succédèrent dans ce château : les de Flachat, les de Béget, les Charbonnel, et enfin les Néron-Bancel. Remanié au cours des siècles, le château ne manque pas d'allure, avec sa tour pointue coiffée de tuilettes bleutées et sa large façade. Un escalier à vis conduit à l'emplacement d'un ancien poste de garde aux meurtrières soigneusement conservées d'où le regard balaie toute la plaine de Bas en Basset et les monts de la Madeleine.

Le château de Foletier (Ne se visite pas)

Résidence de la famille Jourda de Vaux. Erigé dès le XVème siècle, il fut plusieurs fois remanié. Les multiples restaurations dont il fut l'objet aux cours des siècles ont su lui conférer ce cachet féodal qui rappelle les rigueurs des temps moyenâgeux. A la mort de Jean-François Jourda de Vaux de Foletier, le château fut vendu aux enchères. Depuis la Révolution, plusieurs propriétaires s'y sont succédés avant qu'il ne revienne à nouveau dans la famille de Vaux.

PATRIMOINE RELIGIEUX

Le retable de Vaneau

Il date du XVIIème siècle et se trouve dans le bâtiment des Ursulines et plus précisément dans la chapelle. C'est l'évêque Armand de Béthune, résidant du château, qui fit venir de Montpellier le sculpteur Vanneau pour réhabiliter l'intérieur du château des Evêques en sculptant cheminées, plafonds, statues ... c'est donc ce même sculpteur qui créa le retable en bois doré illustrant la mort de Saint Joseph. Il est classé par les Beaux-arts depuis 1953.

L'église

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 19321. L'église Saint-Marcellin (ou Collégiale Saint-Marcellin), remonte au moins au XIIème siècle et servit d'église paroissiale jusqu'en 1309, date à laquelle elle fut érigée en collégiale par Bernard de Castanet pour honorer les cendres de Saint-Marcellin qui y avaient été transférées vers 890. De l’église romane bâtie au milieu du XIIème siècle, il reste aujourd’hui la nef de quatre travées et le chœur, doté d’une coupole octogonale sur trompes et de deux chapelles latérales. En 1805-1806, l’église fut reconstruite sous sa forme actuelle et, abstraction faite des bas-côtés du chœur et de la partie centrale de la façade occidentale, tous les murs extérieurs de l’édifice visible aujourd’hui datent de l’Empire.

Telle quelle, la collégiale est connue surtout, outre pour son chœur roman, pour son clocher classique de 1657 surmontant la coupole de ce chœur, ainsi que pour le remarquable reliquaire doré de Saint-Marcellin, patron de la commune, réalisé au Moyen Âge. Les vitraux sont l'œuvre du maître lyonnais Barrelon (XIXème siècle). Le mobilier comprend également des peintures (Saint-François stigmatisé secouru par les anges et l’Immaculée Conception), des sculptures (un Christ en croix et une Vierge à l’enfant, datant tous deux de la fin du XVIIIème siècle), des devants d’autel en marbre, etc.

En 1984 et dans les années qui ont suivi, l’église fut soumise à une importante rénovation intérieure, tendant à mettre en évidence l’opposition entre la partie centrale romane et l’enveloppe de style classique. D'après les lignes de sa coupole, elle daterait du milieu du XIIème siècle puis aurait été transformée aux XVIIème et XVIIIème siècles. Le clocher date de 1657. On peut admirer de belles arcades à plein cintre, d'élégants piliers, la décoration rustique des chapiteaux rappelant le haut moyen-âge.

Le donjon ou tour de l'Arbret

Seule pièce qui reste du dispositif défensif médiéval de Monistrol. La tour était autrefois plus élevée qu'elle ne l'est aujourd'hui. La bâtisse présente des fenêtres à linteau cintré du XVIIIème siècle. On distingue la fente d'une meurtrière.

PARCS, SQUARES, PROMENADES ET JARDINS

Au cœur de la ville, différents espaces verts sont à la disposition des habitants et visiteurs :

- Le parc du Château,
- Le jardin et promenade de Beauvoir,
- Le square des droits de l’homme,
- Le square de l’hôtel de Ville,
Le territoire de la commune de Monistrol offre aussi à proximité du centre ville des espaces naturels préservés comme les gorges du Billard, le parcours piétonnier du Kersonnier le long du Piat, récemment rénové, est également un lieu de promenade très agréable...

Aux gouttes de Veyrines (jardin privé)

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Ce jardin privé de 3000m² est un havre de paix né de la passion pour les roses (botaniques, anciennes, modernes, anglaises, lianes...) et des plantes vivaces ; ceci dans un environnement boisé. Chaque rosier ou plante a été sélectionné pour sa beauté, son parfum, résistance au climat rude et aux maladies. La nature se montre généreuse ! Accueil sur rendez-vous en fonction du fleurissement depuis la saison des Iris à celle des asters.... Répertorié parmi Les Parcs et Jardins d'Auvergne.

 

VIE CULTURELLE ET ASSOCIATIVE

Depuis 2003, une saison culturelle dédiée au spectacle vivant sous toutes ses formes est organisée par l'Office municipal de la culture, en partenariat avec la Comédie de Saint-Étienne. Des expositions et lectures, en particulier pour le jeune public, ont régulièrement lieu à la médiathèque municipale. Chaque année, les salons du Château des Évêques abritent les célèbres Gastrôleries, fêtes du vin et du mangement, le PrinTemps de lire et les expositions d'été sur un thème historique. Parmi les associations qui agissent dans le secteur culturel, on citera notamment la Société d'histoire de Monistrol et l'Association des Amis du Château.

La presse locale comprend un seul quotidien, La Tribune - Le Progrès (édition stéphanoise du Progrès de Lyon), et trois hebdomadaires, La Gazette de la Haute-Loire, le Renouveau (proche de l'évêché) et L'Éveil hebdo (proche de la majorité départementale). Notons également le site web Zoomdici.fr (indépendant), qui couvre la Loire et la Haute-Loire avec une certaine notoriété et le quotidien départemental du soir, L'Éveil de la Haute-Loire, qui n'est pas diffusé à Monistrol.

Plus de 40 sports, de la natation à l'aïkido, peuvent être pratiqués dans les associations de la commune, regroupées au sein de l'Office municipal des sports (OMS), qui organise chaque année la Fête du sport (près de 4 000 participants en 2008). L'Union Sportive Monistrolienne (USM, crée en 1945), l'Amicale des pêcheurs de Monistrol-Gournier et la Société de chasse sont les plus vieilles associations de la commune. Comme pour les autres enfants, adolescents et adultes, diverses structures associatives offrent une prise en charge aux personnes qui vivent une situation de handicap (renseignements en mairie).

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Château des Evêques

01.06.2023

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