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MOLOMPIZE
Ville du département du Cantal

Code Postal : 15127 - Population : 350 h. (environ)
Altitudes moyennes : 549 m. - 997 m.
Habitants : les Molompizois et les Molompizoises
MairieTéléphone04 71 73 60 06

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En plein cœur de la Vallée de l'Alagnon

Molompize est situé sur le versant oriental du massif volcanique cantalien qui s’oppose aux vents venant de l’ouest, pourvoyeurs de pluies et axé sur la vallée de l’Alagnon qui, tantôt roule dans les gorges ses eaux d’une dizaine d’affluents, tantôt s’étale dans des petites plaines fertiles et bien orientées dont Molompize fait partie.

CLIMAT

Le climat privilégié relativement doux, favorable aux cultures maraîchères, horticoles, aux vergers; la culture des Palhàs (terrasses où l'on trouve des plantes aromatiques, des arbres fruitiers et surtout une culture ancestrale des vignes). Le climat favorise aussi la culture des arbres fruitiers dans ses belles prairies arrosées par un système de béals et de canaux établi par les anciens. Le maraîchage et l’horticulture sont pratiqués en fond de vallée dans de riches terres alluvionnaires et dans des serres. Sur ses coteaux bien orientés la culture de la vigne, culture ancestrale, a été relancée depuis quelques années sur les palhàs maintenant célèbres.

HISTOIRE

L’histoire de Molompize semble commencer vers l’an 800 quand un moine venu de Conques s’est établi sur une des montagnes dominant la vallée de Saint-Sauveur. Sur le sommet il bâtit une cellule et un oratoire. A l’oratoire succéda une chapelle et un cimetière où, du plateau et de la vallée, on venait pour des convois funèbres quand sévissaient de grandes épidémies. On pense que ce sont ces moines venus du Rouergue qui introduisirent la culture du châtaignier et de la vigne dans la vallée.
Les moines bénédictins de l’abbaye de Conques fondèrent un prieuré d’hommes à Molompize. Du bâtiment de ce prieuré il ne reste qu’une tour engagée dans la maçonnerie du presbytère actuel.

PATRIMOINE RELIGIEUX

L’église paroissiale Sainte-Foy

Elle fut bâtie vers 1130 par ces moines de conques. Malheureusement remaniée en 1838 elle conserve du bâtiment primitif, le chœur vouté en berceau, accoté de deux absides et terminé par une abside circulaire. (Le bâtiment a été inscrit, en totalité à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, le 28 décembre 2006).

INTÉRIEUR

- l’autel monolithe de la fin du XIème siècle, M.H, 4 novembre 1908
- Vierge en majesté du XIIème siècle, Notre-Dame de Vauclair du XIIème siècle, M.H (13 juin 1922).
- Vierge à l’enfant du XVème siècle, M.H (novembre 1908).
- Statue de Sainte-Foy du XVIIIème siècle.
(L’église a été inscrite en totalité à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 28 décembre 2006).

La chapelle de Vauclair

Chapelle construite pour abriter la célèbre Vierge en Majesté. Elle fut et est encore l’objet d’une grande vénération de la part des populations des alentours. Messe et procession y sont organisées, chaque année le dimanche qui suit le jour de la Nativité de Notre Dame, le 8 septembre.

HISTORIQUE

Sous l’épiscopat d’Etienne de Mercœur, évêque d’Auvergne, Guillaume Robert ami et disciple de Bertrand de Griffeuille, fut appelé par les seigneurs du lieu pour y fonder un prieuré. Guillaume Robert ne résida pas en permanence à Vauclair. Après y avoir construit un oratoire à Marie et une cellule, il y installa un de ses confrères et s’en retourna à Notre-Dame du Pont. C’est aux Pères Augustins de la Couronne que l'on doit la Chapelle actuelle dédiée à Notre-Dame de la Nativité, (classée Monument Historique le 8 août 1921). Hormis des travaux d’entretien et de consolidations ponctuelles, l’édifice a subi peu de transformations majeures, seuls les abords du bâtiment ont connu des modifications importantes. A l’origine le prieuré de Vauclair possédait de nombreuses propriétés : prairies, jardins, bois et maisons dispersés en 1791 comme biens nationaux. En 1476, le Chapitre Cathédral de Saint-Flour prit possession du prieuré de Vauclair et fit graver sur pierre, sur la façade ouest, au-dessus de la rosace, trois A gothiques. En 1671-72, l’autel fut remplacé par un retable à deux colonnes torses et vignes dorées datant du XVIIIème (classé Monument Historique le 16 Octobre 1987). A la révolution de 1789, la confiscation des biens du clergé eut pour conséquences la vente de la maison du prieur avec bois, près et jardin en 1791 et en 1795 la vente de la Chapelle. De 1795 à 1838 elle fut utilisée comme grange et étable. En 1838 grâce à M. Vergne, curé de Molompize elle fut à nouveau consacrée et rendue au culte. Le 16 août 1866 le tronçon de voie ferrée Massiac-Murat situé à l’est de la Chapelle fut inauguré, à flanc de colline. Il semblerait que ces travaux aient modifié, de manière importante, la topographie du lieu : encaissement de l’édifice responsable des remontées d’humidité etc. En 1937 l’édifice il fut entouré d’une cour anglaise à l’est et au sud pour décaisser le bâtiment. D’anciens écrits mentionnent au-dessus du portail un auvent ou vestibule en bois et lambris détruits après la vente de la Chapelle en 1795 par les acquéreurs.

DESCRIPTIF

La date de construction de l’édifice n’est pas connue avec exactitude. C’est un travail d’une grande pureté de style, pouvant être daté de l’extrême fin de l’époque romane : 1180-1210. Il est de style roman influencé par le limousin. Parfaitement orienté, ce petit monument se compose d’une nef divisée en trois travées par des murs droits. Sur de fines et délicates colonnettes engagées d’un quart, terminées en encorbellement dont le culot est formé de petits motifs très délicatement fouillés, s’appuient les retombées de deux arcs d’ogive. L’ensemble est éclairé par trois baies au nord, trois au midi et une plus importante occupant le chevet contre lequel est adossée l’autel. Le portail, surmonté d’une rosace s’ouvre à l’ouest. Enfin couronnant la façade, s’élève un campanile percé d’une baie lancéolée. On y accède de l’intérieur par une tourelle adossée à l’angle sud-ouest.
(Classée Monument Historique le 4 novembre 1908).

La chapelle Notre-Dame de Bon Secours

Cette chapelle telle qu'on la voit aujourd'hui fut construite à cet emplacement pour laisser le passage à la route départementale n°3, reliant Massiac à Murat au cours des années 1825-1830. Elle avait remplacé un petit oratoire vouté construit en forme d’une petite chapelle qui avait 7 pieds de long et 6 de large, situé au Chemin Royal, éloigné du dit Molompize d’un demi-quart de lieu et avec à l’intérieur une image dedans à perpétuelle mémoire. Cet oratoire construit en 1732, à la suite d’un vœu de la population fut placé sous le vocable de Notre Dame de Bon Secours.

PATRIMOINE CIVIL

Le musée école est la reconstitution d’une salle de classe avec pupitres, encriers, abécédaires, tabliers et sabots, coin repas…, belles cartes géographiques. et c’est aussi dans cette classe que fut tournée un des films de l’Instit avec Gérard Klein.

PATRIMOINE HISTORIQUE

Le château d'Aurouze, l'église Sainte Foy, la chapelle de Vauclair, la vierge de Vauclair et la vierge et l'enfant sont inscrits au titre des Monuments Historiques. Le site d’un castrum Aurosa est mentionné dès le début du XIème siècle. Il fut construit par un certain Itier. Les premiers possesseurs du château d’Aurouze sont, au début du XIème siècle, les Rochefort d’Aurouze dont plusieurs prirent part aux croisades; un membre de cette famille : Pons de Rochefort fut le septième évêque de Saint-Flour, de 1374 à 1383. Son neveu Béraud, mort en 1382 ne laissa qu’une fille qui apporta la seigneurie d’Aurouze à la maison de Courcelles par son mariage avec Henri-Robert de Courcelles. Louis de Courcelles époux d’Alix d’Aurillac dame de Conros fut bailli des montagnes d’Auvergne et chambellan de Charles VII et grand officier de la couronne. Il perdit ce titre en 1433 pour indignité; condamné à mort par contumace sa peine fut commuée en confiscation de biens et bannissement perpétuel. Aurouze fit aussi les frais de la querelle des Armagnacs contre Bourguignons et passa ainsi aux familles D’Urfé puis plus tard, successivement, aux familles de Bouillé, de la Vernède et aux Gillet d’Auriac qui le possédaient à la révolution et le laissèrent tomber en ruines.
Le château fut rasé en 1306, son possesseur était alors Bertrand II de Rochefort d’Aurouze. En 1309, le roi Philippe-le-Bel l’autorisait à le reconstruire. De cette reconstruction datent le cœur de logis et sa tourelle d’escalier qui nous sont parvenus. Vers 1430 les défenses du Château furent considérablement augmentées par la construction de la grosse tour du Sud qui est l’œuvre de Louis Ier de Courcelles comme le montre le blason de la clef de voûte de la salle du rez-de-chaussée. Enfin le château fut durant le XVème siècle, adapté à l’usage de l’artillerie à feu par l’ouverture de canonnières dont il reste deux témoins près de la grosse tour. La forteresse d’Aurouze tirait sa force défensive du fait de sa situation, entourée qu’elle était, par de profonds escarpements. Elle appartenait à la ligne des châteaux forts qui gardaient la vallée de l’Alagnon avec ceux de Chalès, Merdogne, Cheylat, Bonnevie. Une première campagne de blocage des ruines et de restauration a eu lieu en 2004. Reconstitution de la façade Sud-est et déblaiement partiel de la salle basse. Mise en place d’une protection pour le sommet du donjon.
Le Blason se compose de six branches d’ogives, en basalte, au profil prismatique ce qui les datent avec certitude du XVème siècle, se réunissent au centre à une clef de voûte en forme de quadrilobe dans lequel est enchâssé un écusson bien conservé. Cet écusson est mi-parti coupé à dextre en chef de Rochefort d’Aurouze et en pointe de Courcelles et à senestre d’Aurillac donc postérieur au mariage de Louis Ier de Courcelles et d’Alix d’Aurillac, dite Aurillaquette, dernière descendante de cette illustre maison.
(Inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 19 décembre 1972).

PATRIMOINE RURAL

Les villages et hameaux de la commune conservent un patrimoine rural intéressant, parfois très ancien et souvent restauré : des fours, des travails à ferrer, lavoirs et abreuvoirs en lave du pays, fontaines et puits, des vieux ponts mais aussi le village vigneron de la Roche avec sa vieille architecture typique.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La ville de Massiac
• Le circuit touristique en train Cantal-Causse

Mais aussi...

• sorties dans la forêt domaniale avec l'ONF pour une découverte approfondie de sa faune et de sa flore.
• marchés de Pays et les Fêtes de Terroir...

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