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CHANTELLE
Ville du département de l'Allier

Code Postal : 03140 - Population : 1065 h. (environ)
Altitudes moyennes : 258 m. - 349 m.
Habitants : les Chantellois et les Chantelloises
MairieTéléphone04 70 56 62 21

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Chantelle fut, jusqu'en mars 2015, chef-lieu de canton. À l'issue des élections départementales de 2015, la commune dépend du canton de Gannat. Traversée par la Bouble, affluent de la Sioule, sous-affluent de l'Allier, la commune abrite la forêt de Giverzat, ainsi qu'un vignoble et des zones bocagères.
La situation de Chantelle, à la limite des anciens diocèses de Clermont et de Bourges, en faisait un emplacement stratégique, qui explique les mentions précoces qui en sont faites dès l'Antiquité.
La commune est proche du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et abrite les gorges de la Bouble classées Espace Naturel Sensible. Outre son passé, Chantelle doit son charme à sa situation en surplomb des gorges de la Bouble petite rivière paisible durant les sécheresses estivales, elle peut se transformer subitement en un torrent dangereux aux crues de printemps et d’automne.

La ville de Chantelle compte une quarantaine de maisons médiévales et quinze tours, témoignage de l’aisance et de la prospérité de Chantelle au XVème siècle. On remarque aussi plusieurs belles constructions du XIXème et des débuts du XXème siècles, notamment une imposante demeure de style Napoléon III située en position dominante rue de l'Horloge, non loin de l'église Saint-Nicolas.

HISTOIRE

L'antique Cantilia, mentionnée sur la carte de Peutinger, devenue Chantelle-la-Vieille, aujourd'hui sur la commune de Monestier, a une origine celte et, en raison de son emplacement où plusieurs routes se croisaient pour traverser la Bouble, elle constituait déjà une agglomération importante avant la conquête romaine. La grande voie de Brest à Clermont/Marseille y croisait diverses routes secondaires. Il semble que l'armée de Vercingétorix ait détruit la ville au moment de la guerre contre Jules César, mais la ville se reconstitua pendant la paix romaine. Sidoine Apollinaire (vers 430-488), évêque de Clermont, s’arrêta à Chantelle, ce dont il fit mention dans une lettre à Vectius (ami de Germanicus).

Après la victoire de Clovis (465-511) sur les Wisigoths en 507 près de Vouillé, succédant à une phase troublée par les invasions, l’Auvergne fut intégrée dans le royaume franc, puis pacifiée par Thierry Ier. Incluse dans l’Austrasie dès 538, elle le resta jusqu’au début du VIIIème siècle.
En 761, Pépin le Bref (714-768) prit d’assaut les forteresses de Bourbon et Chantelle. Après cette période, vers 1050, la ville changea de site et s'installa sur le site actuel, un relief isolé, camp retranché de création ancienne rappelant les oppida gaulois. Le site plus facile à défendre en tant que promontoire, dominant une boucle de la Bouble, formant un lieu idéal pour l’implantation d’un éperon barré. Un donjon carré prit la place de la motte fossoyée. Chantelle prit alors rang parmi les places fortes appartenant à la famille de Bourbon, comme Bourbon l'Archambault, Montluçon, Moulins, Belleperche, Murat. Dès le XIIIème siècle, Chantelle fut le siège d’une châtellenie, administrée par un capitaine châtelain, et, au XIVème siècle, le duc Louis II de Bourbon (mort en 1410), entreprenant une défense en règle de son duché, consolida les fortifications de nombre de ses possessions, dont le château de Chantelle. La correspondance de la duchesse Anne de Beaujeu (1460-1522), fille du roi Louis XI (1423-1461-1483) et sœur aînée du roi Charles VIII (1470-1483-1498), montre qu'elle y installa souvent sa résidence, de nombreuses lettres ayant été écrites depuis ce château. Sa fille Suzanne (1491-1520) y accomplit elle aussi plusieurs séjours avec son mari, le connétable Charles de Montpensier (1490-1527).

En 1523, celui-ci, ayant choisi, à la suite de sombres épisodes dus, semble-t-il, à la jalousie de Louise de Savoie, de mettre son épée au service de Charles-Quint (1500-1558) au détriment de François Ier (1494-1515-1547), quitta le Bourbonnais, et une légende non vérifiable relate qu'il partit du château de Chantelle en ayant fait ferrer son cheval à l'envers. Il mourut lors du sac de Rome en 1527. Après la confiscation, en 1531, des biens du connétable par François Ier, le château entra, en même temps que le reste de la province du Bourbonnais, dans les domaines de la Couronne. La description que donne Nicolas de Nicolay en 1569, dans sa Générale Description du Bourbonnais, rédigée à la demande de Catherine de Médicis (1519-1589), suggère une puissante forteresse de 240 mètres de long sur 110 mètres de large.

Dans la tour Saint-Pierre existait un atelier à fondre et faire de l’artillerie, et les arbalètes de Chantelle étaient des plus renommées. De nombreux souterrains secrets pouvaient assurer une sortie discrète, que le connétable aurait utilisée pour sa fuite. Ce n’est qu’en 1638, sur ordre du cardinal de Richelieu (1585-1641), que le château fut en grande partie démoli, même si quelques fragments des murs d’enceinte dominant la vallée de la Bouble perdurent encore. Par chance, l’église et le monastère voisins ne subirent pas le même sort et témoignent toujours du passé médiéval de la petite ville. Le vocable de l’église, Saint-Vincent, pourrait témoigner de l’ancienneté de l’implantation. En 937, Airald et son épouse Rothilde firent donation du site de Chantelle aux chanoines augustins de la ville d’Évaux, aujourd’hui Évaux-les-Bains, dans le département de la Creuse. Cette date marqua le début de la vie monastique à Chantelle. Les chanoines demeurèrent dans leur maison conventuelle jusqu’à la Révolution. Les revenus du doyen de leur chapitre ayant été attribués au collège des Jésuites de Moulins à la fin du XVIIème siècle, quelques travaux furent entrepris, notamment la façade de l’église, qui resta néanmoins inachevée..

PATRIMOINE RELIGIEUX

Abbaye Saint-Vincent

Édifiée sur un éperon rocheux surplombant les gorges de la Bouble, affluent de la Sioule. Le caractère de forteresse de l'ancien château devenu monastère est nettement perceptible, vu l'aspect abrupt de certaines parties de l'édifice et la présence de plusieurs tours, reliées par un mur d'enceinte, qui confèrent à l'ensemble une silhouette médiévale. Depuis 1853, une communauté de Bénédictines occupa cette abbaye. Magnifique église de l’abbaye datant de la fin du XIème, début du XIIème siècles (école romane auvergnate). Intérêt particulier pour les chapiteaux et pour les bâtiments conventuels du XVème (gothique flamboyant). Boutique et commercialisation de produits de beauté, agro-alimentaires, paramédicaux ainsi que d’objets religieux. Ouverte toute l’année. Des visites guidées permettent de visiter l’abbatiale, ainsi que les jardins privatifs du monastère.

Église Saint-Nicolas

Construite sur les ruines d’une chapelle romane par l’abbé Joseph Pougnet entre 1878 et 1882, en style néogothique. Ce prêtre architecte construisit également les églises de Chareil-Cintrat, Varennes-sur-Allier, Bressolles, mais aussi la cathédrale de Carthage, près de Tunis, ainsi que d’autres monuments religieux dans le midi de la France et le Maghreb.

PATRIMOINE HISTORIQUE

Le Château de Chantelle

Chantelle a, de tous temps, été une place forte édifiée par les ducs de Bourbons alors simples chevaliers sur un méandre escarpé de la rivière Bouble. Mais c'est Anne de France qui vraiment aima le Bourbonnais, revint s'y installer aux côté de Pierre de Bourbon, son époux, et redonna du lustre à ses châteaux, ceux de Moulins, Montluçon, Bourbon l'Archambault et Chantelle. Elle y fit bâtir un palais proche de la chapelle pour pouvoir se rendre à l'abri aux offices. Pourtant Chantelle vivait là ces derniers beaux jours car la chute du Connétable Charles de Bourbon (Beau fils d'Anne de France) accusé de trahison pour s'être allié à Charles le Téméraire contre François Ier, précipita la chute de tous ses biens dans la corbeille du royaume de France. Chantelle sombra dans l'oubli jusqu'à l'arrivée d'un opportuniste très avide d'or au pouvoir de la France, le Cardinal de Richelieu qui vendit le château à des entrepreneurs. C'était la fin, les bâtiments furent démembrés, les belles pierres vendues, les tours et remparts abattus. De cette époque (XIIème au XVIème siècles), Chantelle garda le prieuré et la Chapelle Saint-Vincent qui faisaient partie intégrante du château mais ont été protégés de la démolition par les Jésuites leurs occupants.
On peut encore voir le lieu dit "Motte Bourbon" où devait s'élever le Donjon, ainsi que se promener sur le chemin du "Carrousel" probablement le champ clos où avaient lieu tournois et fêtes.

L'arbalète géante

L’existence de l’arbalète dite de Chantelle aurait été découverte lors de la lutte menée par Louis II de Bourbon contre les routiers anglo-gascons lors de son retour d’exil d’Angleterre. Début septembre 1369 une compagnie de routiers gascons partie à l’aventure parvint en Bourbonnais et investit le château de Belleperche au nord de Moulins où Isabelle de Valois, la mère du duc Louis II, tenait sa cour.
Son fils Louis II de Bourbon en fut fort courroucé. Il réunit alors sous les murs de Belleperche dès la mi-octobre 1369 une troupe de 800 hommes d’armes, et entre le 8 et le 18 février 1370 il fit donner son armement contre un renfort ennemi qui le menaçait par l’arrière. C’est là que les grosses arbalètes de Chantelle, lesquelles étaient très belles et firent beaucoup de biens, actionnées par les Génois Thomas et Domingue. Le premier trait embrocha d’un seul coup deux anglais. Cette arbalète était sans doute construite dans la tour Saint-Pierre du château de Chantelle atelier à fondre et faire de l’artillerie. 150 ans plus tard François Rabelais fit du maniement d’une arbalète un des passe-temps de Pantagruel bien sûr, d’une taille proportionnelle à celle de son géant. L’arbalète de Chantelle est une reproduction de celle exposée au musée des armes du Moyen-âge de Castelnau (Dordogne).

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Les souterrains

Découverts au XXème siècle après d'importants travaux de déblaiement dans la cave de la maison qui la surplombe, ces souterrains voûtés s'étendent sur environ 150 mètres, avec à mi-parcours les vestiges d'une salle de garde. Ce patrimoine est lié à l'histoire de Chantelle, ce sont ces galeries que le Connétable de Bourbon, Charles III, avait emprunté pour fuir vers l'Italie en 1525.

 

PATRIMOINE NATUREL

Gorges de la Bouble

Dans une nature sauvage, un sentier permet de suivre, vers l'amont, 5km de gorges, qui accueillaient 13 moulins jusqu’au XVIIIème siècle, 8 de ces bâtiments sont encore visibles. Classé en zone protégée, le site des gorges de la Bouble offre aux promeneurs de découvrir une faune et une flore très particulière, les espèces s’étant adaptées à ce milieu assez fermé..

VESTIGES

Les moulins

A Chantelle, la Bouble pénètre dans une vallée de plus en plus encaissée qui prend le profil de gorges. Les amples boucles de la rivière et les besoins de la ville installée au-dessus expliquent l'implantation de nombreux moulins sur les rives de la commune (soit 4250 m). On y rencontrait moulins à farine, huileries, mailleries, tanneries, blanchisseries, carderies. Leur environnement était occupé par des espaces cultivés (jardins, vignes, vergers) retenus par des murets de pierres sèches que l'on devine encore sous les broussailles. Implantés dès avant 1229, ces moulins auraient été au nombre de 13. Quand on sait que le village de Couvier, dont son moulin tire son nom, comptait 62 habitants en 1850 et qu'une tuilerie y fonctionnait, on comprend mieux l'importance de ces moulins dans le passé de la cité. Beaucoup ont disparu, emportés par les crues subites et violentes de la Bouble, comme celles de Pentecôte 1648, d'octobre 1707, du 29 avril 1750, du 11 novembre 1789, du 29 mai 1835, de juillet 1916.
Le promeneur pourra, s'il le souhaite retrouver les vestiges d’installations ou d’écluses aux abords ou au fond du lit de la rivière. .

PERSONNALITÉS LIÉES LA COMMUNE

Anne de France, dite Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, femme de Pierre II, duc de Bourbon, aimait résider en son château de Chantelle.
Charles III de Bourbon, le connétable de Bourbon, gendre de la précédente, quitta la France en partant de Chantelle pour se mettre au service de Charles Quint..

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• L'Abbaye Saint-Vincent

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