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CHÂTEAU DE LA FAYE

Olmet - Puy de Dôme

Auvergne - Rhône - Alpes

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FOCUS

CommuneOlmet
Code postal63880
DépartementPuy-de-Dôme
Type/stylechâteau-fort
Date de  constructionXIVème, XVème et
XVIIème siècles
Propriétaire(s)Claire-Marie d'Orange
(née Provenchères) et
François d'Orange
Inscription M.Harrêté du 1er juillet 1986

Le château de la Faye est une ancienne maison forte du XIIème siècle qui s'est développée au fil du temps jusqu'à la révolution française. Mais bien avant cette date, elle était devenue un authentique château fort. Le château doit son nom à la rivière qu'il domine. Pendant trois cents ans propriété de la famille de Provenchères, un jeune couple a hérité du château en 2001 et ambitionne de redonner au site son lustre d'antan. Le château de la Faye dût être élevé peu de temps après la guerre féodale ayant opposé les Damas de Couzan en Forez aux Meymont d'Olliergues d'Auvergne (objet d'un traité de paix rédigé vers 1195 pour surveiller la vallée de la rivière de Giroux dite de la Faye, affluent de la Dore. De ce premier poste militaire, subsistent la tour porte rectangulaire (englobée plus tard dans la chapelle dont elle constitue une partie de la nef par sa voûte en plein cintre) où les chaînages d'angles et les traces d'huisserie demeurent visibles ainsi qu'une archère et une tour ronde pleine, le tout construit vraisemblablement vers 1240. Les Montrevel qui la possédaient alors apportèrent des aménagements et des agrandissements pendant un siècle et demi. C'est à la fin de cette période que ces derniers furent les plus nombreux et les plus importants à tel point qu'ils conditionnent encore l'aspect et la consistance de la majorité des bâtiments de l'ensemble.

Ils sont à mettre à l'actif de Guillaume de Montrevel. Sans doute élevé et instruit à l'abbaye voisine de Thiers où son oncle maternel était abbé, guerroyant d'abord simple chevalier avec cinq écuyers sous la bannière des ducs de Berry et de Bourbon prenant part à la croisade des chevaliers teutoniques en Prusse, présents aux batailles de Rosebecque et Verneuil, conseiller et chambellan de ces deux ducs il prend grâce à ceux-ci pieds à la cour. Conseiller et chambellan du roi, assiégeant le palais des papes d'Avignon , ambassadeur à Chypre, en Espagne et en Angleterre, sénéchal de Beaucaire, gouverneur du Dauphin, ce vaillant militaire et diplomate mort en décembre 1413 établit si grandement sa renommée que ses descendants directs et indirects tinrent à porter de génération en génération conjointement à leur nom le surnom de l'Hermite de la Faye.

Sa fortune alla de pair. Il agrandit la vieille maison forte et construisit notamment la tour Nord-est remarquablement percée de trois canonnières, les premières en Auvergne à cette époque. Ses deux fils morts à Azincourt, une de ses deux filles apporta avec d'autres terres qu'il avait acquise, la seigneurie de la Faye aux Boulier du Charriol, petits vassaux de Thiers dont l'un d'eux édifia entre autres choses le couronnement de mâchicoulis de la grande tour sud-est. Ceux-ci , faute d'héritier, alissairent par donation la Faye à leur parent Calard de Frissonnet, de Viverols.
Christophe de Calard réaménagea certaines parties intérieures du château et prolongea la partie de la galerie située sur les écuries en l'ouvrant par de larges baies cintrées sur la perspective de la Limagne et des Monts Dore. Sa brillante conduite militaire-il repris notamment la ville de Mende aux Huguenots du capitaine Merle-lui valu de grands honneurs et quelques revenus financiers dont dû bénéficier notre édifice.

Les Calard tombés en quenouille léguèrent la Faye aux Tallaru-Chalmazel qui la vendirent aux Simiane qui presque immédiatement la cédèrent aux Provenchères qui la possède donc depuis trois siècles. S'il est actuellement difficile de retrouver précisément toutes les pièces du château tel que les décrit un inventaire après décès de 1606, de la chambre de l'Horloge à celle des Endormis, les restauration entreprises permettent de sauvegarder un bel ensemble où des fouilles méthodiques, des dégagements et des consolidations ultérieurs rendront possible un résurrection de cette demeure si particulière par son architecture et son histoire.

En 2001, Charles-Henri de Provenchères légua le château de la Faye à sa fille peu de temps après son mariage. Le jeune ménage s'investit depuis pour faire renaître ce site millénaire.

HISTOIRE

Le château de la Faye dut être élevé peu de temps après la guerre féodale ayant opposé les Damas de Couzan en Forez aux Meymont d'Olliergues d'Auvergne (objet d'un traité de paix rédigé vers 1195 pour surveiller la vallée de la rivière de Giroux dite de la Faye, affluent de la Dore. De ce premier poste militaire, Tour Carrée subsistent la tour porte rectangulaire (englobée plus tard dans la chapelle dont elle constitue une partie de la nef par sa voûte en plein cintre) où les chaînages d'angles et les traces d'huisserie demeurent visibles ainsi qu'une archère et une tour ronde pleine, le tout construit vraisemblablement vers 1240. Les Montrevel qui la possédaient alors apportèrent des aménagements et des agrandissements pendant un siècle et demi. C'est à la fin de cette période que ces derniers furent les plus nombreux et les plus importants à tel point qu'ils conditionnent encore l'aspect et la consistance de la majorité des bâtiments de l'ensemble.

Ils sont à mettre à l'actif de Guillaume de Montrevel. Sans doute élevé et instruit à l'abbaye voisine de Thiers où son oncle maternel était abbé, guerroyant d'abord simple chevalier avec cinq écuyers sous la bannière des ducs de Berry et de Bourbon prenant part à la croisade des chevaliers teutoniques en Prusse, présents aux batailles de Rosebecque et Verneuil, conseiller et chambellan de ces deux ducs il prend grâce à ceux-ci pieds à la cour. Tour Nord-est.
Conseiller et chambellan du roi, assiégeant le palais des papes d'Avignon , ambassadeur à Chypre, en Espagne et en Angleterre, sénéchal de Beaucaire, gouverneur du Dauphin, ce vaillant militaire et diplomate mort en décembre 1413 établit si grandement sa renommée que ses descendants directs et indirects tinrent à porter de génération en génération conjointement à leur nom le surnom de l'Hermite de la Faye.
Sa fortune alla de pair. Il agrandit la vieille maison forte et construisit notamment la tour Nord-est remarquablement percée de trois canonnières, les premières en Auvergne à cette époque. Ses deux fils morts à Azincourt, une de ses deux filles apporta avec d'autres terres qu'il avait acquise, la seigneurie de la Faye aux Boulier du Charriol, petits vassaux de Thiers dont l'un d'eux édifia entr'autres choses le couronnement de mâchicoulis de la grande tour sud-est. Ceux-ci , faute d'héritier, alissairent par donation la Faye à leur parent Calard de Frissonnet, de Viverols. Corps de logis Christophe de Calard réaménagea certaines parties intérieures du château et prolongea la partie de la galerie située sur les écuries en l'ouvrant par de larges baies cintrées sur la perspective de la Limagne et des Monts Dore. Sa brillante conduite militaire-il repris notamment la ville de Mende aux Huguenots du capitaine Merle-lui valu de grands honneurs et quelques revenus financiers dont dû bénéficier notre édifice.

Les Calard tombés en quenouille léguèrent la Faye aux Tallaru-Chalmazel qui la vendirent aux Simiane qui presque immédiatement la cédèrent aux Provenchères qui la possédaient donc depuis trois siècles. S'il est actuellement difficile de retrouver précisément toutes les pièces du château tel que les décrit un inventaire après décès de 1606, de la chambre de l'Horloge à celle des Endormis, les restauration entreprises permettent de sauvegarder un bel ensemble où des fouilles méthodiques, des dégagements et des consolidations ultérieurs rendront possible un résurrection de cette demeure si particulière par son architecture et son histoire. En 2001, Charles-Henri de Provenchères légua le château de la Faye à sa fille peu de temps après son mariage. Le jeune ménage s'investit depuis pour faire renaître ce site millénaire.

HISTORIQUE DES RESTAURATIONS

Le château a peut-être été habité jusqu'à la Révolution Française par la famille de Provenchères. La partie située entre la chapelle et le corps de logis "Renaissance" a certainement été habitée par des fermiers jusqu'au milieu du XXème siècle. C'est depuis cette époque que l'ensemble formé par le château, la maison de ferme, la grange et le four à pain a été définitivement abandonné.

Des débuts mouvementés

Lorsqu'au début des années 1990 M. de Provenchères entreprend les premières restaurations, cela fait donc deux cents ans que le château tombe peu à peu en ruines. Comme on le voit sur la photo qui date pourtant déjà de la fin de années 1970 environ, la végétation a complètement envahi les ruines lépreuses du vieux monument. Le responsable d'une association de restauration de châteaux médiévaux s'est intéressé au site au début des années quatre-vingt, mais l'affaire a tourné court. Cela fit perdre dix ans supplémentaires à l'entreprise de restauration que le précédent propriétaire entendait bien mener.

Un chantier Titanesque

Il est peu de dire en voyant les clichés de l'époque que l'étendue des travaux de restauration allait être démesurée ! Sur la gauche, on aperçoit un coin du mur de l'ancienne grange. Au loin, le corps de logis sur la gauche du donjon et toujours un végétation luxuriante malgré les récents débroussaillages...
Remarquons qu'il faut quand même saluer les bâtisseurs de cet ouvrage qui a traversé les siècles et qui nous impressionne toujours par sa majesté ! Aujourd'hui, on peut encore se dire qu'un "peu" de fonds et beaucoup de bonne volonté pourraient redonner à l'ensemble un prestige indéniable.

Le Donjon

Une des pièces maîtresses du château de la Faye qui impressionne tous les promeneurs au détour du chemin forestier qui les y conduit, c'est sans nul doute ce donjon qui s'élève à plusieurs dizaines de mètres...

 

Remerciements
(Historique de M. Lucien Drouot, Docteur ès Lettres, Conseiller Général Honoraire du Puy-de-Dôme

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• Le moulin de la Faye
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28.12.2023