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CHÂTEAU DE MESSILHAC

Raulhac - Cantal

Auvergne - Rhône - Alpes

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Château de Varillettes Château de Varillettes Château de Varillettes Château de Varillettes Château de Varillettes Château de Varillettes
Château de Varillettes Château de Varillettes Château de Varillettes Château de Varillettes    


 

 

FOCUS

DépartementCantal
CommuneRaulhac
Code postal15800
AdresseMessilhac
Altitude moyenne1200 m.
Début constructionXIIème siècle
Fin constructionXVIIème siècle
StyleMédiéval, renaissance
TypeHabitat seigneurial
Propriétaire initialBernard de Bénavent
Propriétaire actuelFamille Dubois
ProtectionInscrit M.H (16 mars 1921)
Contact04 71 49 57 86

Le château de Messilhac représente un exemple de demeure seigneuriale du XIIIème siècle modifiée au XVIème siècle. Il est entouré d'une enceinte à contours irréguliers dont le relief est obtenu par la taille de la plateforme allongée de rocher sur laquelle il a été construit. Les communs sont adossés à l'enceinte du côté nord. De l'ancienne enceinte qui protégeait autrefois le château, il subsiste la tour dite de "l'oubliette" actuellement reliée au château par une petite aile du XVIIIème siècle. Le pont-levis devait se trouver à l'est. Des vestiges d'autres constructions anciennes montrent l'importance de l'ancien château. Le superbe corps de logis Renaissance construit en 1531 par Jean de Montamat est encadré de deux tours carrées, plus anciennes, dont l'une est du XIIIème siècle. Leurs sommets et celui de la façade sont surmontés d'un chemin de ronde couvert, avec mâchicoulis et échauguettes d'angles.

Le corps de logis présente trois étages chacun divisé en quatre pièces. Elles ont conservé leurs plafonds à la française et leurs cheminées monumentales. Fenêtres à meneaux, escalier avec ses voûtes à liernes et tiercerons, cheminées et portes moulurées attestent la fortune des propriétaires qui construisirent ou aménagèrent le château de Messilhac. La porte est cantonnée de colonnes fusiformes de style Renaissance alors que les autres ornementations seraient plus de transition. Construit en Carladez, dès le XIème siècle, sur un promontoire élevé dominant la vallée du Goul, aux confins de la Haute Auvergne et du Rouergue, Messilhac, par les embellissements apportés à son logis central au début du XVIème siècle par Jean de Montamat, son seigneur, est aujourd'hui le seul vestige intact de l'architecture de la Renaissance dans le Cantal : sa façade sculptée de toute beauté et son escalier droit à l'italienne en sont un témoignage. Le château qui fut à la fin du XVIème siècle le siège du bailli de la Haute Auvergne, le capitaine Capt de Rastinhac, lieutenant général du roi dans la région, joua un rôle important dans l'histoire locale, notamment au cours de la Guerre de Cent Ans où il fut occupé par les troupes anglaises et durant les Guerres de Religion. Formé de deux grands donjons, d'un corps central et d'une aile datant de la fin du XVIIIème siècle, le Château de Messilhac offre de sa terrasse et du haut de ses échauguettes, un superbe panorama sur la vallée du Goul.

HISTOIRE DU CHÂTEAU

Construit directement sur un promontoire aux confins du Carladès auvergnat et du Rouergue, il se composait d'un donjon d'architecture romane classique du Moyen Âge (le donjon Ouest actuel), entouré d'une enceinte elle-même formée d'une muraille flanquée de cinq à sept tours de défense dont il ne reste aujourd'hui qu'une tour carrée d'origine au sud-est et une tour modifiée et surélevée au nord-ouest (dite tour de l'oubliette). À l'intérieur de l'enceinte, une douve sèche entourait donc le donjon et quelques bâtiments communs de faible hauteur destinés à l'hébergement des domestiques et des gens d'armes. Ce donjon ancien comportait sans doute trois niveaux dont l'un pour le seigneur et le plus élevé pour la surveillance de la vallée du Goul. L'emplacement de Messilhac était en effet stratégique car la vallée du Goul, l'une des huit vallées qui trouvent leur origine au Plomb du Cantal, était une voie de pénétration aisée de la Haute Auvergne par le sud. Sur les deux versants de cette vallée, quelques autres châteaux coexistèrent avec Messilhac dont il ne reste plus de nos jours que le château de Cropières et la tour de Puechmouriez situés en amont sur la rive gauche du Goul.

Un village aurait existé aux pieds du château, sur le bord de la rivière, dont il ne reste plus de traces aujourd'hui. Le château aurait été construit par un membre de la famille de Bénavent qui aurait passé la Truyère et serait venu se fixer à Messilhac pour une raison encore inconnue. La famille de Bénavent est une famille rouergate, branche de la maison de Rodez qui détenait la vicomté de Carlat. Un rameau de la famille de Bénavent aurait plus tard traversé le Goul et construit, face à Messilhac sur la rive droite à Cros-de-Ronesque, un autre château, Montamat, dont il ne reste plus même les ruines. Montamat et Messilhac auraient ensuite appartenu au même seigneur, vassal du seigneur de Carlat.

En 1414, Renaud de Murat qui était combattu par Bernard VII d'Armagnac auquel il refusait de rendre hommage comme vicomte de Carlat, ravagea le Carladez et prit les châteaux de Messilhac, de Polminhac, de Montamat et attaqua celui de Carlat. Ces châteaux furent rendus lorsqu'il mourut à Paris à l'entrée des Bourguignons le 29 mais 1418. Des transformations importantes furent réalisées au XVème siècle avec la construction de la tour Est de style gothique avec ses pièces voûtées à la différence de celles du donjon Ouest qui comportent des plafonds plats. Le bâtiment central fut sans doute construit à cette époque également. Mais sa façade, exposée au sud était percée seulement de meurtrières pour la défense du château. L'entrée du château située au Nord, à mi-étage était sans doute protégée par un pont-levis en bois. L'escalier central à vis permettait de desservir l'ensemble du château ; il montait vers la droite pour permettre aux habitants du château de se défendre quand ils étaient attaqués par des assaillants montant vers eux. Les pièces du rez-de-chaussée étaient les écuries (la salle à manger actuelle), la sellerie (dans le donjon Ouest), et les cuisines dans la partie Est.

On peut encore remarquer aujourd'hui sur cette façade Nord l'entourage en pierres taillées de l'ancienne porte d'entrée ainsi que celui d'une ancienne ouverture juste au-dessus. C'est sans doute également aux alentours du XIVème siècle que le donjon Ouest, dans un souci de symétrie et d'efficacité militaire fut surélevé d'un ou deux niveaux et muni des mêmes mâchicoulis que la tour Est. L'ancien oratoire, situé en son cinquième niveau, voûté et de style gothique en témoigne. Un chemin de ronde existait alors de part et d'autre du corps central, sur les façades sud et nord ; seuls en restent aujourd'hui une petite partie au Nord et les corbeaux qui le soutenaient au Sud. Les transformations les plus remarquables furent ensuite réalisées au début du XVIème siècle (la date de 1531 se trouve gravée sur une des pierres de la façade) quand le calme revint dans la région après les nombreuses guerres qui marquèrent la France jusqu'à François Ier. Jean de Montamat fit ouvrir la façade sud de nombreuses fenêtres à meneaux, la fit orner de sculptures du style de la Renaissance sur toute la hauteur du bâtiment autour et au-dessus de ce qui devint alors la porte d'entrée du château et remplaça l'ancien escalier à vis par un escalier droit en pierre de style italien qui dessert aujourd'hui les deux premiers étages de l'édifice. La construction de ce nouvel escalier s'accompagna de la création d'un vestibule de style gothique flamboyant avec de nombreuses ogives reposant sur des " culs de lampes " richement sculptés. Un dernier ajout fut réalisé à la fin du XVIIIème siècle par la construction de l'aile dite moderne au Nord qui s'appuie sur l'ancienne enceinte de défense qui constitue de nos jours le mur extérieur du château au Nord. Une partie de l'enceinte en ruine, fut rasée à la fin du XIXème siècle ; ses pierres furent utilisées pour la construction du mur de soutènement de la terrasse est. Au début du vingtième siècle, le reste de l'enceinte fut mis à niveau et la terrasse actuelle dégagée du bâtiment qui avait été construit sur sa partie Ouest.

HISTOIRE DES FAMILLES

Messilhac demeura dans la même famille qui se transmit le château par successions de ses origines jusqu'en 1942, date à laquelle il fut vendu pour la première fois de sa longue histoire. Les premiers possesseurs de la seigneurie de Messilhac sont les Bénavent, branche puînée rouergate de la maison de Rodez-Carlat. Les Bénavent, coseigneurs de Montamat, substituèrent à leur nom celui de Montamat. C'est à la suite d'un mariage avec une descendante des Montamat que la célèbre famille Chapt de Rastinhac entra à Messilhac. Famille dont les maîtres firent leurs preuves aussi bien en qualité de gouverneur de la Haute-Auvergne qu'en qualité de chef de guerre (contre les ligueurs et contre les Huguenots), enfin de paterfamilias prolifiques (l'un d'eux n'eut pas moins de cinq concubines et des enfants naturels tous reconnus et mariés dans des familles notables du pays). Le dernier Rastinhac s'éteignit en 1766 et institua comme héritier son neveu Bertrand de Greils de la Volpilière. La famille de Greils conserva le château de Messilhac jusqu'en 1943, date à laquelle il fut vendu à Richard d'Aulnay dont les descendants le revendront en 1998 aux actuels propriétaires.

VISITES

Il est possible de visiter le château de Messilhac pendant la belle saison. Le château de Messilhac sert également à des tournages : il apparaît dans le film de Bertrand Tavernier, La Princesse de Montpensier. Il est alors la demeure du prince et de la princesse de Montpensier. Certaines pièces visitables du château sont reconnaissables dans le film. On peut citer, entre autres, la cuisine, le grand salon ou la chambre de la reine, pièce dans laquelle il reste encore quelques éléments décoratifs du tournage.
De mi-juin à fin août, tous les jours de 14h30 à 18h30.
Pour les groupes, visites guidées sur rendez-vous

ÉQUIPEMENTS ET SERVICES

- Animaux acceptés,
- Aire de pique-nique,
- Parking et sanitaires...


Classé monument historique le 16 mars 1921.

 

Visites■ Visite(s) conseillée(s)


• Le château de Cropières à Raulhac

Mais aussi...

• La ferme de La Borie-Grande

05.03.2024



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