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LA RÉSERVE NATURELLE DES SAGNES
de la Godivelle

63850 - La Godivelle
(20 km. au S.-O. d' Issoire)

Contact04 73 71 78 12

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Azure des Mouilleres Ligulaire de siberie Bruant des roseaux Circaète à tête brune Le lac d'En Bas
Lac d'en Bas Prairie du lac d'En Bas Prairie du lac d'En Bas Le village de La Godivelle    

Située au cœur des estives du Cézallier à 1200 mètres d’altitude, c'est l’une des plus anciennes réserves naturelles de France.
Elle protège deux tourbières situées en bordure du Lac d’en Bas et en aval du village de La Godivelle
, à "La Couraille Basse"...

La réserve naturelle des Sagnes de La Godivelle protège 24 ha de tourbières et d’habitats para-tourbeux, ainsi qu’un cortège faunistique et floristique à valeur patrimoniale régionale et européenne. Situé à 1200 mètres d’altitude, le site s’inscrit dans un ensemble de tourbières réparties au cœur du plateau volcanique du Cézallier, pays d’estive. Répartie sur deux entités différentes, le Lac-d’en-Bas et la Coualle Basse, la réserve naturelle occupe une ancienne vallée glaciaire. Initialement créée pour protéger l’avifaune nicheuse, les inventaires naturalistes qui se sont succédés depuis ont mis en évidence la forte valeur de l’écosystème tout entier. Les habitats tourbeux abritent des biocénoses relictuelles des dernières glaciations, une flore remarquable avec de nombreuses espèces rares en France, et une faune adaptée aux conditions climatiques difficiles.

La réserve naturelle accueille 14 milieux naturels différents, dont 5 sont d’intérêt communautaire. Il s’agit de différents types de tourbières et de prairies. Le tremblant à carex lasiocarpa est magnifique, c’est probablement l’un des plus beaux d’Auvergne. Cette diversité de milieux permet d’accueillir une faune et une flore remarquables. Sur le site, plus de 1 500 espèces et végétales sont recensées, dont une centaine possède une valeur patrimoniale. On compte 443 espèces végétales, dont 214 plantes supérieures, 105 mousses et apparentées et 126 champignons. 14 espèces végétales sont exceptionnelles, dont la rossolis à feuilles rondes, cette célèbre petite plante carnivore protégée en France, ou la ligulaire de Sibérie, si rare en France.
Parmi les espèces animales, les insectes dominent avec 618 taxons. Parmi les espèces remarquables, citons la loutre d’Europe, le grèbe huppé, le bruant des roseaux, l’agrion à lunule, cette petite libellule uniquement présent dans le massif central, le cuivré de la bistorte...

Le Cézallier s’inscrit dans le temps et l’espace entre les Monts Dore et le Cantal. Une curiosité constituée de coulées de basalte empilées sur un socle de roche métamorphique. Ce paysage d’ondulations douces a été modelé par le volcanisme et les glaciations, mais s’il est maintenu ouvert, c’est bien grâce au travail de l’Homme et au pâturage des troupeaux dans les estives. Le retrait des glaciers du Cézallier, il y a environ 12 000 ans, a laissé une série de dépressions humides dans lesquelles se sont développées les deux tourbières de la réserve.

Caractéristiques

Patrimoine géologique.
Type : Réserve naturelle nationale,
Classement : 27 juin 1975 ,
Conservateur : Lionel Pont,
Département : Puy-de-Dôme,
Commune : La Godivelle,
Milieux : tourbières et marais,
Gestion : PNR des Volcans d'Auvergne - Montlosier, 63970 Aydat - 04 73 65 64 00

La flore

Cinq grands types de végétation se rencontrent sur la réserve :

- les groupements aquatiques des bords du lac sont caractérisés par la Prêle des bourbiers (Equisetum fluviatile), le roseau commun (Phragmites australis) et le Baldingère faux-roseau (Phalaris arundinacea) ; les groupements de bas-marais et de marais de transition :

- à mesure que la végétation aquatique du bord d'eau se développe, l'épaisseur de végétation augmente, et les premières sphaignes s'installent, c'est le premier stade de formation de la tourbière. Ces groupements sont représentés sur la réserve par les associations végétales du Caricetum rostratae et du Caricion lasiocarpae. Ce dernier est d'ailleurs l'un des plus vastes et des plus typiques d'Auvergne15. On y rencontre des espèces protégées, telles que Carex limosa, Cicuta virosa, Andromeda polifolia ;
- les groupements des tourbières hautes (ou bombées) :

avec l'augmentation de l'épaisseur de la couche de sphaignes, la tourbière se bombe en son centre, d'autres espèces de sphaignes prennent le relais des premières. La tourbière haute est normalement le stade produisant le plus de tourbe. Ces groupements sont néanmoins très peu représentés au Lac-d'en-Bas, et sont qui plus est situés hors du périmètre de la réserve naturelle. Les espèces végétales caractéristiques des stades turfigènes (comme les sphaignes Sphagnum tenellum, S. compactum, S. magellanicum, etc.) sont peu présentes. Une étude sur l'état de fonctionnement de ces secteurs tourbeux est en cours de réalisation en 20072 ;
les mégaphorbiaies et prairies humides sont des groupements végétaux situés en périphérie de la tourbière et sont formés de grandes plantes souvent à floraison voyante comme la Reine-des-prés (Filipendula ulmaria) et de grandes Poacées comme la Canche ou la Molinie (Deschampsia cespitosa et Molinia caerulea) ;
les groupements arborés, constitués de saule et de bouleau, se sont développés à la suite de l'exploitation de la diatomite du lac ; tout d'abord perçus comme une diminution de la naturalité de la tourbière, les inventaires faunistiques ont démontré que ces secteurs boisés permettaient de diversifier les milieux et les espèces, notamment en mousses, champignons, papillons et coléoptères.

La faune

Les tourbières sont des écosystèmes originaux qui accueillent, on l'a vu, une flore très riche et souvent des espèces rares et menacées. Il en va de même pour la faune habitant ces milieux, souvent fortement adaptés aux conditions de vie particulières qu'on y trouve : froid, humidité élevée et constante, acidité de l'eau.

Invertébrés

Avec plus de 700 espèces, les invertébrés représentent la plus grande proportion de la biodiversité de la réserve. 235 lépidoptères sont recensés sur le territoire de la réserve et ses alentours, mais la connaissance des papillons de nuit, ou hétérocères, reste encore insuffisante. Pour les rhopalocères (communément appelés papillons de jour), les efforts d'investigation ont permis en 2000 la bonne surprise de la découverte de l'Azuré des mouillères (Maculinea alcon ssp. alcon) sur le territoire de la réserve et aux alentours. Une étude spécifique a été réalisée, recensant les populations de cette espèce dans et autour de la réserve, ainsi qu'en plusieurs sites du territoire du Parc naturel régional des volcans d'Auvergne.

Les résultats obtenus permettent de comparer l'état et l'étendue de la population de La Godivelle avec les populations proches. Il s'avère ainsi que le territoire du Parc naturel régional des volcans d'Auvergne constitue la plus grande population française de ce papillon, puisqu'avec plus de cinquante stations, loin devant les populations du Limousin ou en Rhône-Alpes, et constitue également une des plus grandes d'Europe occidentale. D'autres espèces de papillons remarquables sont présentes sur le site. La réserve et ses alentours accueillent notamment le Cuivré de la bistorte, le Damier de la succise, et l'Azuré du serpolet (ce dernier uniquement sur certaines zones plus sèches en périphérie de la tourbière).

Avec trente-quatre espèces, le peuplement d'odonates du Lac-d'en-Bas est riche comparativement à d'autres tourbières proches, et accueille à peu près la moitié des espèces connues dans le département du Puy-de-Dôme, dont le rare Agrion à lunules (Coenagrion lunulatum), bien présent sur le Lac-d'en-Bas, notamment fin mai. Le peuplement est néanmoins dominé par Enallagma cyathigerum qui représente de 50 à 75 % des effectifs comptabilisés. Certaines espèces, inscrites sur la liste rouge des espèces d'odonates menacées en Auvergne, fréquentent la tourbière et ses alentours : la Cordulie à taches jaunes (Somatochlora flavomaculata) reste rare, et n'a été observée qu'à quelques reprises ; l’Agrion hasté (Coenagrion hastulatum) et le Leste verdoyant (Lestes virens). Globalement homogène sur la période mai-août, le peuplement se diversifie en septembre avec l'émergence des espèces tardives comme les Sympetrum danae, S. vulgatum, S. sanguineum, et Aeshna grandis et A. cyanea.
Concernant les autres espèces invertébrées, on dénombre 248 espèces, dont 76 araignées. L'aranéofaune de la réserve accueille notamment la quasi-totalité des espèces caractéristiques des tourbières acides d'altitude, ainsi qu'un cortège d'espèces compagnes de milieux humides. Une forte proportion des araignées vivant sur la tourbière est d'affinité septentrionale à boréo-montagnarde. Certaines espèces sont très rares, comme Araeoncus crassiceps, petite araignée exclusive des tourbières froides (La Godivelle est le site le plus au sud connu actuellement pour cette espèce), Gnaphosa nigerrima, très rare en France, ou encore Heliophanus dampfi, commune en Sibérie mais présente en France uniquement dans les tourbières froides d'altitude.

Vertébrés

Mis à part les oiseaux, les vertébrés de la réserve ont jusqu'à présent été peu étudiés. En 1980 lors de l’étude zoologique et botanique par l’Université de Clermont II, on a dénombré dix-neuf espèces de mammifères : trois espèces de poissons, trois espèces de batraciens (grenouille rousse, crapaud commun, triton palmé) et deux espèces de reptiles (le lézard vivipare et l'orvet fragile). En 1996 des observateurs de la Ligue pour la protection des oiseaux ont noté en plus la présence de la Loutre d'Europe sur le site, et depuis des signes de sa présence sont régulièrement relevés, ce qui porte le nombre d'espèces de mammifères à vingt. La musaraigne aquatique (Neomys fodiens), protégée au niveau national en France, est également présente un peu partout dans la réserve et les tourbières voisines.

Avifaune

Historiquement, c'est par son intérêt ornithologique que la réserve a été créée. Après sa création, les premiers inventaires réalisés ont permis de confirmer cette richesse. Le secteur du Lac-d'en-Bas se révèle plus riche qualitativement et quantitativement que la Coualle Basse, de par la présence d'une pièce d'eau libre (le lac en lui-même). Les inventaires ponctuels sont complétés depuis 2000 par un suivi annuel de l'évolution de l'avifaune. Au fil des années, on a pu observer 164 espèces différentes, certaines observées seulement une ou deux fois, d'autres venant nicher régulièrement.
On dénombre ainsi 49 espèces nicheuses, dont la Cisticole des joncs (Cisticola juncidis) et le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), protégés en France, qui nichent dans les zones de roselières et les grandes cariçaies ; le Tarier des prés, le Traquet motteux, le Faucon crécerelle et l'Alouette des champs qui profitent des vastes pâturages et praires de fauche entourant les tourbières ; et le Grèbe huppé, dont les couples nicheurs du Lac-d'en-Bas sont situés parmi les plus hauts en altitude du Massif Central.

Tout comme dans le reste du massif du Cézallier, le secteur de La Godivelle est régulièrement parcouru par plusieurs espèces de rapaces. La pessière au nord de la Coualle Basse sert ainsi de dortoir pour le Milan noir, le Milan royal, ou encore Circaète Jean-le-Blanc. Hôtes prestigieux des Cévennes, quelques Vautours moine et fauve survolent parfois le secteur. Près de 80 espèces migratrices viennent également faire escale à la Godivelle plus ou moins régulièrement, et 2 espèces hivernent (le Pinson du Nord et la Grive mauvis). L'aire d'observation en bord du Lac-d'en-Bas et les animations estivales sur les oiseaux de la réserve (voir ci-dessous, chapitre Activités de découverte) permettent de découvrir l'avifaune locale.

Un lieu d’observation et de découverte

Bien que de petite taille, la réserve abrite un patrimoine naturel exceptionnel. Les milieux tourbeux accueillent une faune et une flore typique, dont l'originalité est liée au climat et à l'omniprésence de l'eau. Plus de 400 espèces de plantes, mousses et lichens y ont été recensées dont plusieurs fleurs relictes glaciaires, telles que la Ligulaire de Sibérie ou le saule des Lapons qui rappellent par leur nom l’époque où le Cézallier était recouvert d’un vaste glacier. D’autres offrent le gîte et le couvert à des papillons protégés, comme la gentiane pneumonanthe dont se nourrissent les chenilles de l’azuré des mouillères.

Protéger, gérer et faire découvrir

Après la floraison, les épis de la linaigrette donnent à la tourbière l'aspect d'un champs de coton.
Telles sont les trois missions des Réserves Naturelles Nationales. Un plan de gestion définit les grandes orientations et programme toutes les opérations prévues sur 5 ans : suivi écologique, gestion des habitats, accueil et information du public, surveillance, actions de recherches et gestion administrative.

Accès et découverte

Aire d'observation Réserve naturelle de la Godivelle en bordure du Lac d'en bas.
En raison de sa fragilité, le cœur de la tourbière n'est pas accessible au public. Toutefois un sentier de découverte aménagé par le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne en bordure du lac offre aux promeneurs un aperçu des richesses du site. Une longue-vue est mise à disposition pour observer les oiseaux.
A moins de 5 km, le ponton de la tourbière de la Plaine Jacquot permet une immersion totale dans le monde des tourbières.

BALADES ESTIVALES

Balades nature
Organisées en juillet et en août, ces balades accompagnées permettent de découvrir la richesse du patrimoine naturel et culturel des tourbières du Cézallier.

 

La fragilité de l'espace naturel impose un code de bonne conduite
La réglementation de la R la destruction de la faune et de la flore
• La chasse
• Les chiens, même tenu en laisse
• Le dérangement des animaux
• Le camping, le bivouac et les feux
• La circulation des véhicules à moteur
• Le rejet d’eaux usées ou de tous produits de nature à entraîner une pollution de la réserve.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le lac de La Godivelle
• La Maison des Tourbières

14.01.2022

Pour votre séjour dans la région, Auvergne Centre France vous accompagne dans le choix de votre hébergement !...

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