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Zoom au survol de la photo

VILLAGE ABANDONNÉ,
village retrouvé

Issandolangettes
63220 - Novacelles

Contact04 73 95 03 55

Zoom au survol des photos

 


Issandolanges, village abandonné, village retrouvé...


Du haut de son éperon rocheux, le site d’Issandolanges vous dévoile ses mille ans d’histoire. Ce vieux village médiéval, où vous découvrirez, au détour d’un chemin, un four à pain, une chapelle, le site fortifié d’un château, un moulin, un bief,... a été abandonné par l’homme il y a 70 ans. Aujourd’hui, c’est une visite à ne pas manquer en Pays d’Arlanc.
Fixé sur la rive orientale de la Dolore, le hameau d’Issandolanges est une curiosité. Au fil des murs de pierres en ruines, le visiteur remonte le temps. Ce village médiéval, propose au détour d’un chemin, un four à pain, une chapelle, le site fortifié d’un château, un moulin abandonné par l’homme il y a 70 ans. Le site revêt des allures de bout du monde, alimentant mille questions. Comment des hommes ont-ils pu venir s’implanter ici ? Et comment ont-ils trouvé les moyens d’y vivre de manière très autonome ? De ruelles en terrasses, les réponses émergent au gré des vestiges pour vous faire partager des modes de vie fondés sur une réelle économie de moyens.

La Dolore en contrebas résonne comme une invitation à vous imprégner de ce lieu insolite. Un véritable terrain d’aventure et d’éveil pour réfléchir à l’évolution de nos moyens d’existence ! Marcher seul dans les ruines d'Issandolanges est une expérience particulière. Entre village fantôme et cité perdue dans les méandres de la Dolore, on s'attendrait presque à voir surgir des arbres le célèbre archéologue au fouet et au chapeau. Contrairement à sa grande sœur abandonnée, Issandolangettes est toujours habitée. Construite aux abords de la D 999, elle constitue le point de départ pour rallier les ruines 300 mètres plus bas. Pas de ponts suspendus au-dessus du vide, ni de corniches abruptes mais un petit sentier de terre. Issandolanges, le nom lui-même est obscur. Le linguiste français du début du XXème siècle, Albert Dauzat, fait remonter son origine au nom gaulois "Exingidos". Aujourd'hui, on sait que le suffixe "-anica" signifie en bas latin "le domaine de…". Ici, il a dérivé en "-anges" à l'instar de Doranges, Ruchanges ou encore Issandolanges.

Guidé par le ruissellement de la Dolore (et accessoirement par le panneau du sentier d'interprétation), on descend dans la vallée entre les arbres. L'éperon rocheux se dévoile enfin. C'est ici que se trouvait la motte féodale idéalement placée afin de défendre les environs. Au cours des siècles, cette seigneurie d'Issandolanges est passée dans les mains des Montboissier, des évêques puis des comtes d'Auvergne, des Rochebaron, des La Rochefoucault, pour finir par être achetée par les Reynaud de Mons. Aujourd'hui, seuls les fondations des murs restent visibles par les visiteurs.

UN VILLAGE QUASIMENT AUTONOME

En s'enfonçant plus avant dans les ruelles en terrasse du village, l'ambiance change radicalement. Si le cadre est toujours bucolique et paisible, les rues désertes entre les murs en ruines vous plongeront dans une certaine mélancolie. La maison Carle face à l'église, fut habitée jusqu'en 1924. Ses fenêtres à meneaux et ses très anciens linteaux de bois dégagent une émotion particulière. En 1836, il restait encore 46 habitants. Puis le village se vida, 6 âmes en 1911, pour finir par être définitivement déserté en 1936. Refuge pour les maquisards durant la Seconde Guerre mondiale, on a peine à croire qu'il y a trois générations encore des hommes vivaient ici quasiment en autarcie. En effet, les habitants d'Issandolanges avaient tout ce dont ils avaient besoin. Les vestiges des moulins, du four et de la fontaine couplée d'un bassin sont encore visibles.
L'église dédiée à Saint Blaise, jadis centre névralgique de la vie à Issandolanges, est aussi en ruines. Cependant, on peut encore imaginer les paroissiens entrer en contrebas, puis remonter vers le petit chœur afin de participer à la messe dominicale. Et même si cela gâche un peu le côté aventure, il faut noter le travail remarquable effectué sur place pour valoriser ce patrimoine exceptionnel.

Ni arche d'Alliance, ni crâne de cristal, le seul vrai trésor de cette cité perdue est immatériel et inestimable. Un pont entre notre époque et un passé révolu. Si vous ne vous sentez pas l'âme d'un aventurier, laissez-vous guider par le sentier d'interprétation. Le château, l'église, le four ou encore le lavoir, tout à Issandolanges rappelle que l'homme a vécu dans ces lieux durant des siècles. Aujourd'hui en ruines et dénué de toute vie, le site révèle tous les secrets d'un temps révolu...

Le site d’Issandolanges, minuscule paroisse, avec les bassements de son château, établi sur un petit éperon artificiel, son village abandonné et plus encore sa motte castrale antérieure ( IXème - Xème siècles), dont il est fait mention en 1238 dans les archives de l’évêché de Clermont-Ferrand, est l’objet d’une redécouverte et d’une réhabilitation depuis 1995, d’une façon tout à fait pédagogique. Les moulins sur la Dolore, de la Roche, du Rat... peuvent être le but d’agréables promenades, agrémentées, par ailleurs, par un petit patrimoine composé de croix de chemins ou de missions, de fontaines, d’abreuvoirs, de lavoirs, de vieux ponts, d’oratoires.

COMMENT S'Y RENDRE

En voiture

Depuis le village d’Arlancdirection NovacellesSaint-Germain l’Herm, s’arrêter sur la route au Hameau Issandolangettes, suivre à pied le petit sentier qui descend sur la gauche en direction de la Dolore.

A pied

Depuis Novacelles, suivre le P.R. Issandolanges (topoguide Pays d’Arlanc à l’Office de Tourisme du Pays d’Arlanc).

ÉQUIPEMENTS ET SERVICES

- Parking autocar
- Animaux admise

ACTIVITÉS

- Randonnée pédestre
- Pratique libre,
- Sorties accompagnées.

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Site en accès libre et gratuit, ouvert toute l'année.
Visite du patrimoine commentée et guidée si possible.
Nombre maximum de personne dans le groupe pour les visites guidées : 10.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La ville d'Arlanc
• Le musée de la dentelle à Arlanc
• La château de Mons à Arlanc
• Le jardin pour la terre

10.01.2020

 

 

Crédit textes partiels : Rémi Pironin

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