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VOLCAN LE PUY DE DÔME

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Le puy de Dôme est un volcan en sommeil de la chaîne des Puys, dans le Massif central. Il se trouve à une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand et a donné son nom au département du Puy-de-Dôme. La chaîne des Puys est devenue un site classé en 2000. Le puy de Dôme fait quant à lui partie du réseau des grands sites de France et a reçu, début 2008, le label "Grand site de France". Contrairement à la légende, les Romains n’ont certainement jamais soupçonné la nature volcanique du site sur lequel ils édifièrent le temple de Mercure. Il a fallu attendre le milieu du XVIIIème siècle pour que soit imaginée la genèse volcanique des " montagnes d’ Auvergne ". Mais jusqu’au début du XXème siècle, la formation du puy de Dôme restait un mystère pour les géologues : ils ne pouvaient l’identifier à aucun des types éruptifs alors connus (hawaïen, strombolien, puis vulcanien). C’est l’éruption de la Montagne Pelée, de 1902 à 1905, qui pour la première fois fournit un modèle applicable au "géant des Puys". Ce double dôme de trachyte naquit voici 11 000 ans, sur un emplacement où 30 000 ans auparavant s’étaient édifiés plusieurs cônes de scories (notamment le "Petit puy de Dôme"). L’irruption momentanée de sa croissance, par l’écoulement de sa moitié orientale, explique la dualité de sa forme. Cette activité ne s’est accompagnée que de phénomènes explosifs modérés, alors que l’explosion de son discret voisin, le "cratère Kilian" (près du col de Ceyssat), il y a 8 500 ans, dévasta la forêt sur 25 km².

Le dôme culmine à 1 465m, mais repose sur un plateau granitique à 1 000 m d’altitude. Comme tous les volcans de la chaîne des Puys, le puy de Dôme résulte d’une éruption unique. Endormi depuis 11 000 ans, il ne risque pas de se réveiller. Certes, un nouveau volcan peut naître à tout moment, à cet endroit précis ou à proximité. Il est probable, heureusement, qu’il préviendra !...

TOURISME - LOISIRS

Le puy de Dôme est un des lieux les plus visités d’Auvergne avec près d’un demi-million de visiteurs par an. C’est notamment un lieu de décollage pour de nombreux adeptes du parapente et du deltaplane. Il est possible de grimper le puy de Dôme à pied par des sentiers de randonnée : d’une part un large chemin pédestre, dit le sentier des muletiers, partant du col de Ceyssat (1 078 m) et conduisant par une succession de lacets au temple de Mercure (1 450 m), d’autre part, l’accès pédestre nord par le GR4, qui commence à partir du péage à partir du sentier à droite. Peu de temps après, il faut suivre un sentier à gauche qui monte jusqu’à la fontaine du Traversin à 1 125 mètres d’altitude, qui est une sorte de carrefour allant à la fois vers le puy de Dôme, le puy de Pariou et le puy de Côme. En prenant le sentier du puy de Dôme, d’une longueur de 2 km, on trouve rapidement des marches et pontons de bois installés qui permettent de rejoindre la route à suivre sur 200 m. jusqu’au sommet. Jusqu'en 2010, une route à péage de 4 km permettait de monter en voiture (ou en bus en été afin de limiter le trafic et de préserver l’environnement) jusqu'au sommet. Le panoramique des Dômes qui permet l'accès au sommet est hors circulation jusqu'à une date encore non communiquée. Le volcan du puy de Dôme est un monument géologique et culturel de l’Auvergne que vous ne pouvez quitter sans l’avoir vu. Le sommet du volcan endormi vous offrira une vue exceptionnelle sur tous les environs...

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Le Temple de Mercure

Découvert à la fin du XIXème siècle à la faveur de la construction de l'observatoire météorologique au sommet du puy de Dôme, le temple de Mercure a fait l'objet de plusieurs campagnes de fouilles. Les plus récentes ont permis de situer le début des travaux de construction de cet édifice dans le deuxième quart du IIème siècle.

 

• Une architecture originale

L'architecture du temple de Mercure associe des traits classiques (vaste pronaos) à des caractères gallo-romains (cella carrée bordée d'une galerie sur trois côtés). Par sa composition architecturale, ses dimensions (3600m²) et l'organisation de son accès par des terrasses étagées qui s'adaptent remarquablement au relief du puy de Dôme, cet ensemble monumental peut être classé parmi des plus importants sanctuaires de pèlerinage de l'empire romain d'Occident.

• De riches matériaux

L'ensemble du temple visible aujourd'hui est construit en grands blocs de benmoréite, pierre caractéristique des puys du Clerziou et de l'Aumône, situés en contrebas, au nord du puy de Dôme. Cette roche éruptive est de faible densité et ne résiste ni à la flexion ni aux effets du gel. Les blocages et les moellons appareillés sont de petits blocs de pouzzolane rouge provenant du Petit puy de Dôme et du Nid de la Poule. De nombreux éléments de décoration et de placages, trouvés lors des fouilles, sont en marbre. La toiture du temple était constituée de feuilles de plomb clouées sur une solide charpente de bois.

• Un premier temple, au Ier siècle

Un temple du milieu du Ier siècle après J.-C. était probablement situé au nord des vestiges actuels du grand temple. Ce monument fut démantelé au moment de la construction du grand temple de Mercure, comme l'attestent de nombreux remplois trouvés lors des récentes fouilles. D'autres éléments en arkose appartenant à cet édifice ont aussi été trouvés, au nord-est des vestiges actuels, lors des fouilles du début du XXème siècle. La question de l'attribution à ce premier édifice de la sculpture colossale de Mercure de Zénodore se pose. Elle est mentionnée par Pline l'Ancien qui indique qu'elle a été commandée au sculpteur grec Zénodore pour le compte de la cité des Arvernes. Cet auteur ne donne aucune précision sur la localisation de cette statue.

• Une agglomération antique au col de Ceyssat

Construit à 1 432m d'altitude au sommet du puy de Dôme, le temple de Mercure devait être visible depuis la capitale de cité : Augustonemetum (Clermont- Ferrand). Les recherches menées entre 1999 et 2003 par l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand**, ont apporté un nouvel éclairage sur l'environnement du temple de Mercure. En effet, elles ont mis en évidence le développement, entre le Ier et le IIIème siècle, d'une agglomération secondaire autour du col de Ceyssat. Située au point le plus élevé de la voie d'Agrippa (axe reliant Lyon à Saintes), cette agglomération associait des activités cultuelles et funéraires et servait de relais routier pour permettre aux pèlerins qui se rendaient au temple de Mercure de faire une halte, ce monument étant relativement éloigné du chef-lieu de cité, Augustonemetum. De là, ils accédaient, par le chemin aujourd'hui dit "des muletiers", au sommet du puy de Dôme.

■ Route réservée aux cyclistes (descente comprise)

- les mercredi et dimanche du 1er mai au 30 septembre de 7h à 8h30.
  Accès interdit aux véhicules automobiles (voitures):
  Utilisation du système de navettes par autocars, tous les week-ends et jours fériés des mois de mai, juin et septembre de 12h30 à 18h.

• Navettes d'autobus

Durant les mois de juillet et août de 10h à 18h: accès uniquement en navettes ainsi que les week-ends et jours fériés des mois de juin et septembre de 12h30 à 18h.

LE VOLCAN SYMBOLE

Il y eut d’abord la masse imposante du volcan née d’une terre en feu et, sur sa tête ronde, toutes les toquades de l’air en mouvement. Puis vinrent les hommes, dès le néolithique peut-être. Ils firent de ce sommet un lieu sacré, y édifiant au 1er siècle, un grand temple à la gloire de Mercure. Plaisants prolongements de ce Mercure aérien. Au XVIIème siècle, les expériences sur la  pesanteur font s’élever le mercure dense du baromètre de Pascal.
Elles trouvent leur actualité dans l’ Observatoire Métrologique édifié au-dessus des ruines. Dieu des Voyageurs, aux sandales ailées, voit-il l’exploit de l’aviateur Renaux et l’envol des parapentes ? Est-ce lui qui, chaque année, attire vers ce sommet les centaines de milliers de visiteurs de toute l’Europe ? Dieu messager, "grand communicateur" avant l’heure, s’appuie-t-il parfois à la longue antenne de l’émetteur de télévision piquée dans l’air changeant ? Puy de Dôme, symbole grandeur nature de l’enracinement d’une région dans l’histoire et dans sa terre bouleversée.
Puy de Dôme, symbole de grandeur nature des aspirations et de la marche vers l’avenir des hommes d’ici.

LE VOLCAN SACRÉ

Le sommet du puy de Dôme porte les ruines d’un grand temple gallo-romain dédié à Mercure. Son rayonnement dépassait largement les frontières de l’Arvernie. Il fut découvert en 1872, lors de la construction de l’Observatoire. Le temple de Mercure fut érigé au cours des deux premiers siècles de notre ère sur les lieux d’un sanctuaire gaulois plus gaulois plus ancien. Son plan est celui des temples gaulois traditionnels avec Cella, déambulatoire et ouverture à l’est selon Pline l’Ancien, une fabuleuse statue du Dieu Mercure, haute d’environ 18 m., avait été exécutée par le sculpteur grec Zénodore vers 60 après Jésus-Christ. Aucun vestige n’a été retrouvé. On ignore tout de la chute du sanctuaire aux IIIème, VIème siècles ou plus tard. Fut-il abandonné lors de l’avènement du christianisme ou ravagé par les invasions barbares? Les objets découverts autour des ruines, antérieurs au Vème siècle, n’apportent aucun renseignement. Nulle trace de présence sur le site n’est révélée pendant les sept siècles suivants, nulle évocation, dans les documents de l’époque, d’un quelconque lieu sacré ! Au XIIIème siècle, on retrouve l’existence d’une chapelle romane habitée par un moine Hermite. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, quelques récits de voyageurs font allusion aux ruines existant au sommet du puy de Dôme. En 1872, les travaux de construction du premier observatoire permanent de montagne en France conduisent au dégagement des vestiges jusqu’en 1878. La construction en 1956 d’un relais hertzien, entraîna la destruction de l’ensemble des vestiges gallo-romains et médiévaux situés sur la partie sommitale du puy.

LE VOLCAN DE L'EXPLOIT

Le puy de Dôme peut se vanter d’avoir servi de banc d’essai à l’avancée des techniques. Les exploits accomplis ont marqué des tournants décisifs dans le domaine de la mécanique et de l’aéronautique notamment. La coupe Gordon-Bennett (course internationale de vitesse automobile) en 1905, et surtout  l’atterrissage de l’avion d’ Eugène Renaux en 1911 remportant le Grand Prix Michelin, figurent parmi les événements sportifs du début du XXème siècle. Depuis 1952, le Tour de France honore régulièrement le puy de Dôme de son passage. Parmi les grands vainqueurs de l’étape, on a compté Coppi en 1952, Bahamontès en 1959, Anquetil en 1964, Gimondi en 1967, Matignon en 1969, Ocaña en 1971 et 1973, Van Impe en 1975, Zoetemelk en 1976 et 1978, Arroyo en 1983, Mechler en 1986 et Weltz en 1988. Avec les libéristes, l’exploit devient extrême. On assiste en 1973 au premier envol à partir du sommet du puy de Dôme. Les records de distance sont actuellement de 192 km en deltaplane et de 163 km. en parapente. Les ailes multicolores font aujourd’hui partie du paysage de la chaîne des Puys, mais on ne saurait encore imaginer la nature des défis qui seront lancés au géant des Dômes au cours du prochain millénaire.

LE VOLCAN DE LA SCIENCE

Blaise Pascal fut habité dans son enfance clermontoise par la présence familière du puy de Dôme. En 1648, il choisit naturellement ce sommet symbolique, comme théâtre et comme témoin de sa fameuse expérience sur la pesanteur de l’air. Il démontra que le niveau du mercure dans la colonne du baromètre baissait graduellement avec l’altitude. Pour cela il fit mesurer la différence entre l’appareil laissé à Clermont et celui installé au sommet du puy de Dôme. Deux siècles plus tard, en 1875, un laboratoire de physique fut édifié au sommet du puy. Il avait pour mission l’étude de l’atmosphère et surtout des nuages. Les travaux s’étendront aussi à la volcanologie, la sismologie, la géothermie et le géomagnétisme. Le laboratoire devient en 1925 " l’ Institut et l’ Observatoire de Physique du Globe du Puy de Dôme ".L’installation de l’émetteur de télévision entraîna, en 1956, la démolition du premier laboratoire et la construction d’un nouveau bâtiment pour servir de base à la tour. Il abrite un centre interministériel qui intéresse la Communication (TV, radio), l’intérieur (transmissions routières pour les C.R.S.), la Défense (services radiogoniométriques de l’armée de l’air), l’ Éducation Nationale (Observatoire) et l’ Équipement (navigation aérienne civile).

DATES ET HORAIRES DES VISITES

De début juin à fin août 15 juin au 31 août : de 7h à 22h00
Tout le mois de septembre: de 7h à 21h30
La route d'accès étant interdite aux piétons,
il convient d'emprunter le chemin des muletiers (accès au col de Ceyssat).

RENSEIGNEMENTS

Péage : 04 73 62 12 18
Restaurant : 04 73 62 23 00
Centre d'Accueil : 04 73 62 21 46

 

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